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Entre nous
QU'EN PENSEZ-VOUS ?
Auteur(s) : Carole Ballin
Le sondage consacré aux aspirations professionnelles a motivé les internautes. Pour beaucoup d'entre eux, la vocation pour le métier de vétérinaire s'est révélée sur les bancs de l'école primaire. Bien que les choix varient avec l'âge, devenir “médecin des animaux” figure parmi les dix métiers préférés des enfants. Il est même cité en premier jusqu'à l'âge de douze ans(1). 38 % des votants se seraient orientés en deuxième choix vers le domaine médical. Globalement, les sciences restent le domaine de prédilection (26,7 %), bien loin devant la littérature (3,6 %) ou encore la politique (1,5 %).
Les métiers de l'agriculture, qui n'étaient pas proposés parmi les items du sondage, ont été cités à plusieurs reprises. Les domaines de l'environnement, de l'horticulture ou de la viticulture intéressent les confrères. La nature et le terroir demeurent des valeurs particulièrement appréciées. Les autres secteurs, tels que l'informatique, le commerce, la technologie, l'art ou encore le sport, cités de manière équivalente, ne recueillent pas un franc succès.
Au vu des résultats, il est légitime de penser que les vétérinaires sont satisfaits de leur métier ou, du moins, en harmonie avec leurs centres d'intérêts. Un précédent sondage proposé sur Planete-vet.com concluait pourtant le contraire(2). Près des deux tiers des confrères interrogés (64 %) indiquaient qu'ils ne souhaitaient pas que leur progéniture choisisse la même voie qu'eux. Par ailleurs, dans une autre enquête(3), 82,5 % des praticiens sollicités disaient avoir déjà ressenti ou ressentir encore une forme de « mal-être » dans l'exercice de la profession. Les gardes, les contraintes horaires et fiscales ou encore les plaintes de clients insatisfaits ternissent-elles le tableau ? Un internaute en est persuadé : « Si j'avais su qu'on se gâchait autant la vie avec toutes les gardes, j'aurais fait autre chose ! » La réalité de la pratique au quotidien est-elle si éloignée de l'idéal envisagé ? Le sondage ne dit pas si une reconversion est envisagée par certains des confrères.
Fardeau, épanouissement ou véritable sacerdoce, le travail occupe une place si importante qu'il ne laisse pas indifférent.
(1) Enquête « Les clés de l'Actualité », publié sur le site Internet www.lesclesjunior.com (archives du 26/5/2005).
(2) Voir La Semaine Vétérinaire n° 1210 du 21/1/2006 en page 10.
(3) Voir La Semaine Vétérinaire n° 1093 du 12/4/2003 en page 8.
Fan de la série Daktari
Issu de la génération de la série télévisée Daktari, la passion pour le métier de vétérinaire m'est venue dès l'âge de six ou huit ans. Recueillir les oisillons tombés du nid faisait partie de mes grandes préoccupations. Après vingt et un ans d'exercice, le contact avec les animaux et les propriétaires, l'aide des auxiliaires, la richesse et l'évolution du travail font que je ne regrette pas mon choix. Mais les contraintes toujours plus lourdes (radiocompétence, etc.) noircissent un peu ce tableau idyllique…
Bruno RemiotProche des valeurs paysannes
La vocation pour le métier de vétérinaire m'est apparue dès l'âge de cinq ans. Vivre en harmonie avec les animaux et la nature était une évidence. Je me suis toujours senti proche du milieu rural et des valeurs paysannes. Si j'avais échoué dans les études de vétérinaire, j'aurais souhaité devenir berger. En effet, ce métier permet un contact permanent avec les bêtes et j'aime soigner les animaux.
Dominique GesellPassion des bovins et de la nature
La raison pour laquelle mon deuxième choix de carrière professionnelle se porte vers le métier d'agricultrice est simple et remonte à ma tendre enfance : des grands-parents éleveurs qui m'ont fait partager leur passion pour les bovins et la nature. De plus, mes séjours à la campagne étaient synonymes de liberté et de découvertes. Dès lors, seules deux possibilités s'offraient à moi : soit vétérinaire, soit agricultrice.
Aurélie CadrenNouveau : Découvrez le premier module
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L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.
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