Le secteur des courses hippiques est l’employeur le plus diversifié de la filière

La 32^e journée de la recherche équine, organisée par les Haras nationaux, s’est tenue à Paris le 1^er mars dernier. Elle a permis à plusieurs équipes du secteur équin de venir présenter leurs travaux autour de la médecine sportive, la reproduction, le comportement, la croissance et la sélection. Une session consacrée au “développement économique” a également permis d’apporter un éclairage chiffré sur les données de la filière. L’observatoire économique des Haras nationaux (OESC) a en effet testé une méthodologie de recueil des informations dans plusieurs régions françaises.

En outre, une première exploitation statistique des fichiers des cotisants à la Mutualité sociale agricole (MSA) a eu pour objectif d’extraire des données relatives à l’emploi en activité équine. L’étude s’étend de 1999 à 2003. Elle montre que le secteur des courses hippiques est le plus dynamique en types de contrats. Ses salariés sont répartis, en 2003, dans 1 019 établissements employeurs (soit 18,5 % du total de ces établissements). De leur côté, les centres équestres comptent 2 077 établissements employeurs et connaissent une forte croissance (10,6 % en moyenne par an). L’élevage passe également de 62 établissements employeurs en 1999 à 175 en 2003. Le secteur des Haras se compose de 482 établissements employeurs, en croissance annuelle moyenne de 3,4 %.

Tous secteurs confondus, les contrats salariés progressent de 8,9 %. L’analyse de cette population salariée ayant une activité liée au cheval montre que le contrat à durée indéterminée prédomine (45 % des contrats). L’âge moyen est de trente ans environ. La rémunération mensuelle moyenne indique une légère baisse annuelle de l’ordre de 1,1 % pour atteindre 1 206 €. L’évolution le plus nette est la féminisation de cette population salariée, puisqu’elle passe de 38,88 à 44,86 % entre 1999 et 2003 (+ 1,5 % par an en moyenne).