Grippe aviaire. Mesure de protection de certains volatiles
Actualité
Auteur(s) : Valérie Zanini
C’est officiel. Les établissements zoologiques du territoire métropolitain qui présentent au public des spécimens vivants de la faune locale ou étrangère peuvent recourir à la vaccination pour protéger leurs oiseaux contre la grippe aviaire. L’arrêté(1) est même plus directif, puisqu’il rend cet acte obligatoire dès lors que l’ensemble des volatiles de la collection du parc n’est pas confiné. Pour les espèces concernées, souvent exotiques, l’objectif est de réduire le risque d’introduction et de propagation du virus H5N1 à partir des oiseaux sauvages, notamment d’eau. « En effet, la vaccination diminue grandement la réceptivité des volailles (la dose nécessaire à l’infection par une souche sauvage est bien plus importante chez les oiseaux vaccinés que chez les non vaccinés) et réduit notablement l’excrétion virale en cas d’infection. Elle contribue à prévenir et à réduire considérablement la diffusion du virus en cas de contamination », indique la Direction générale de l’alimentation (DGAL) dans une note de service du 25 février dernier.
Le vaccin utilisable est de type huileux inactivé hétérologue (sous-type H5, mais pas H5N1). En France, le seul à bénéficier d’une autorisation temporaire d’utilisation chez les oiseaux de zoo est Nobilis® influenza H5N2 (Intervet). « Les premières administrations de vaccins doivent débuter le plus tôt possible après la publication de la présente note », précise la DGAL. « La vaccination de l’ensemble des oiseaux de la collection de l’établissement doit être effectuée dans un délai aussi court que possible », au maximum 96 heures. En outre, les animaux vaccinés doivent être identifiés individuellement. Ces opérations sont supervisées par le vétérinaire sanitaire qui, pour obtenir les doses de vaccins nécessaires, doit adresser préalablement à sa direction départementale des services vétérinaires (DDSV) un programme de vaccination. Après validation, celui-ci est transmis par la DDSV à la DGAL « qui se charge d’ordonner à la société Intervet de livrer la quantité nécessaire de vaccin au vétérinaire sanitaire ». Les confrères ne peuvent donc s’adresser directement au laboratoire.
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