Nous rencontrerons encore les cotisants s’ils le veulent

J’ai lu avec intérêt les résultats du sondage sur la retraite des libéraux mis en ligne sur le site Planete-vet.com et publiés dans La Semaine Vétérinaire⁽¹⁾. Je ne suis pas surpris que ce sujet soit perçu comme complexe par les confrères et que les explications fournies par la Caisse autonome de retraite et de prévoyance des vétérinaires (CARPV) leur semblent peu claires, car il s’agit d’un domaine très technique. Les praticiens ont l’honnêteté de reconnaître que, pour 46,8 % d’entre eux, ils ne cherchent pas à s’informer.

Depuis douze ans que je suis au conseil d’administration, et plus particulièrement chargé de la communication depuis six ans, nous avons essayé de multiplier les sources d’information en expliquant le plus simplement possible les changements liés à la réforme des retraites. Mais nous avons aussi un devoir d’exhaustivité, ce qui ne facilite pas ce travail de vulgarisation.

Lors des réunions organisées en 2004, j’ai regretté que les plus jeunes ne se soient pas davantage mobilisés. Nous avons pu rencontrer plus de cinq cents vétérinaires mais, par exemple, seuls dix d’entre eux se sont déplacés à Nice alors qu’il s’agissait de la seule réunion organisée en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les libéraux qui s’intéressent le plus à leur retraite sont ceux qui s’en approchent et ils constatent alors que les choix faits en début d’activité ont été primordiaux, tout en avouant leur désintérêt à ce moment-là.

Je reste étonné de la méconnaissance des vétérinaires (partagée par l’ensemble des confrères libéraux) en matière de protection sociale. Ils la perçoivent comme « chère ». Or, elle doit permettre de leur assurer un revenu minimal ou constant, quels que soient les aléas de leur vie. Il convient toutefois que les praticiens prennent soin de prévoir le pire et cela relève de leur responsabilité.

En dehors des moyens d’information classiques dont dispose la CARPV (journal d’information Retraite et prévoyance, site Internet⁽²⁾, articles dans la presse professionnelle, etc.), tous les membres du conseil d’administration, élus ou réélus fin 2005 pour six ans, sont prêts à animer des débats ou des réunions. Nous pouvons répondre à toutes les structures nationales ou locales qui regroupent des vétérinaires. Encore faut-il que nous soyons sollicités.

• (1) La Semaine Vétérinaire n° 1215 du 25/2/2006 en page 12.

• (2) http//carpv.veterinaire.fr