Les pigeons seraient plus réceptifs au H5N1 HPAI asiatique - La Semaine Vétérinaire n° 1216 du 04/03/2006
La Semaine Vétérinaire n° 1216 du 04/03/2006

Influenza aviaire H5N1. Avis de l'Afssa

Actualité

Auteur(s) : Nathalie Devos

Le risque sanitaire représenté par les cygnes, canards ou pigeons qui seraient infectés par un virus H5N1 hautement pathogène de lignée asiatique, détenus dans les jardins publics ou les parcs urbains, vis-à-vis des professionnels et des usagers, est évalué comme nul à négligeable par l'Afssa », indique un avis rendu le 21 février dernier(1). L'homme présente en effet une très faible réceptivité du virus H5N1 hautement pathogène, explique l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). Toutefois, afin de réduire ce risque à un niveau aussi proche que possible de zéro, elle recommande de faire respecter l'interdiction de nourrir ces animaux qui ne font actuellement l'objet d'aucune surveillance ciblée.

Elle incite également à assurer une surveillance de leur mortalité par des professionnels équipés de vêtements de protection adéquats et, si possible, formés pour permettre une véritable épidémiosurveillance des sites concernés.

L'Afssa recommande en outre, dans un avis du 20 février, la suspension temporaire (jusqu'à début mai prochain) des lâchers de pigeons voyageurs à visée sportive. Elle se prononce toutefois pour que soient autorisées des volées d'entraînement autour des colombiers, mais sous surveillance. Cette préconisation vient de l'impossibilité d'exclure que les pigeons puissent véhiculer le virus H5N1 HPAI (highly pathogenic avian influenza) et le transporter sur de longues distances, et de données récentes qui « font état d'une réceptivité, voire d'une sensibilité nouvelle du pigeon aux souches d'influenza aviaire H5N1 HPAI asiatique, alors que l'espèce apparaissait globalement très peu réceptive aux virus influenza aviaire ».

Les rassemblements d'oiseaux, y compris d'ornement, sont également à proscrire, selon l'agence, pour prévenir l'éventuelle diffusion du virus. « Lors des rassemblements, les oiseaux appartiennent à des espèces toutes réceptives au virus et le plus souvent sensibles, y compris les oiseaux d'ornement, comme les psittacidés. Il existe une contagion particulièrement efficace intra et interélevages, notamment par les mouvements d'animaux et le transfert mécanique de virus via les camions, les cages et les personnes ».

  • Les deux avis sont consultables en intégralité sur le site de l'Afssa (www.afssa.fr).

Formations e-Learning

Nouveau : Découvrez le premier module
e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »

En savoir plus

Boutique

L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.

En savoir plus sur cette nouveauté
Découvrir la boutique du Point Vétérinaire

Agenda des formations

Calendrier des formations pour les vétérinaires et auxiliaires vétérinaires

Retrouvez les différentes formations, évènements, congrès qui seront organisés dans les mois à venir. Vous pouvez cibler votre recherche par date, domaine d'activité, ou situation géographique.

En savoir plus


Inscrivez-vous gratuitement à nos Newsletters

Recevez tous les jours nos actualités, comme plus de 170 000 acteurs du monde vétérinaire.

Vidéo : Comment s'inscrire aux lettres d'informations du Point Vétérinaire

Retrouvez-nous sur
Abonné à La Semaine Vétérinaire, retrouvez
votre revue dans l'application Le Point Vétérinaire.fr