Une première victime identifiée en Irak

Une adolescente irakienne, originaire de la région kurde de Rania à la frontière entre la Turquie et l'Iran, décédée le 17 janvier dernier, a bien été victime du virus hautement pathogène H5N1 de l'influenza aviaire. Bagdad l'a officiellement confirmé, le 30 janvier, suite aux tests complémentaires effectués par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). D'autres cas suspects sont même évoqués.

Après l'Asie du Sud-Est et la Turquie, l'Irak reconnaît donc la présence du virus sur son territoire, alors qu'aucun foyer chez les volailles n'a été déclaré à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Pourtant, selon certaines sources locales, quelque 500 000 volailles auraient été abattues dans la zone frontalière du Kurdistan d'Irak. Quoi qu'il en soit, le virus H5N1 semble donc progresser au Moyen-Orient.

En outre, la Commission européenne a annoncé, le 29 janvier, que la souche hautement pathogène du H5N1 avait été identifiée chez une volaille dans la partie turque de Chypre (au nord). Deux experts vétérinaires de la Commission ont été dépêchés sur place pour étudier la situation.

Pour sa part, Hong Kong a officiellement notifié à l'OIE, le 20 janvier, l'identification du virus de l'influenza aviaire hautement pathogène H5N1 chez un oiseau sauvage (un shama dayal) retrouvé mort le 10 janvier. Tous les élevages de volailles situés dans un rayon de 5 km autour de l'endroit où l'oiseau a été recueilli ont fait l'objet de contrôles. Les autorités de cette région administrative de la République populaire de Chine affirment qu'aucune morbidité ou mortalité inhabituelle n'a été détectée.

Enfin, le virus H5N1 serait également présent en Arabie saoudite chez des faucons, importés illégalement de Chine et/ou de Mongolie.