BPIE. Une AMM pour les acides oléique, palmitique et stéarique
Actualité
Auteur(s) : É. V.
La commission d’AMM a approuvé, le 28 juin dernier, « un mélange d’acides gras comme traitement adjuvant de l’antibiothérapie dans les bronchopneumonies infectieuses enzootiques (BPIE) des veaux et des jeunes bovins ». Il s’agit d’Ara Pneumopathie, du laboratoire Sexmoor, dont l’autorisation de mise sur le marché (AMM) est publiée au Journal officiel du 27 octobre. Ce laboratoire commercialise déjà ce type de mélange avec Ara Arthrite chez les veaux « comme traitement adjuvant des arthrites septiques en complément d’une antibiothérapie » et Ara 300 bêta pour le « traitement symptomatique de l’arthrose ».
Ara Pneumopathie se présente en seringue prête à l’emploi (préremplie) contenant 5 ml du gel injectable, soit 43,75 mg d’acide oléique, 27 mg d’acide palmitique et 20 mg d’acide stéarique. Le traitement complet d’un individu, quel que soit son poids (de 50 à 500 kg), nécessite six seringues dont l’administration est répartie en trois séries d’injections espacées de quarante-huit heures. A J0, J2 et J4, deux seringues de 5 ml sont ainsi injectées par voie intramusculaire profonde dans deux sites séparés.
Les seringues sont conditionnées par sachet de six. La boîte de dix sachets permet donc de traiter dix animaux. Le traitement d’un jeune bovin revient ainsi à un peu moins de 40 € HT (prix centrale approximatif).
Selon le résumé officiel des caractéristiques du produit (RCP), ce médicament « agit par inhibition de la synthèse de médiateurs pro-inflammatoires dérivés de l’acide arachidonique (prostanoïdes) et de la dégranulation des mastocytes ». Le laboratoire Sexmoor ajoute que « des essais de terrain multicentriques en ont démontré l’efficacité sur des critères comme la rapidité de diminution du score clinique, de la toux, ou de la température ».
Du côté de l’innocuité, aucun risque de toxicité générale n’est à craindre, pour l’animal comme pour le futur consommateur. Le délai d’attente est nul pour ces acides gras dont les résidus sont évidemment considérés comme inoffensifs.
Le RCP signale toutefois, à la rubrique « effets indésirables », que « l’injection par voie intramusculaire peut occasionner des lésions inflammatoires, des hémorragies légères à modérées, une dégénérescence et une nécrose des fibres musculaires, et une fibrose légère à marquée au site d’injection ». Néanmoins, ces réactions sont « cliniquement sans conséquence » et, surtout, « une régénération des fibres musculaires est observée », selon le RCP.
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