Non à la discrimination sur la nationalité

Plus de vingt-cinq ans après la reconnaissance des diplômes et la libre circulation des vétérinaires européens à l’intérieur de l’Union, il est ahurissant de constater que les Etats, par exemple la Belgique, cherchent encore à instaurer une discrimination nationale.

Le fondement de l’Union européenne, dans la droite ligne du Traité de Rome, repose sur la libre circulation des biens et des personnes. Efforçons-nous de le faire appliquer au quotidien et de créer un espace de liberté. Il serait injuste, illégal et discriminatoire de limiter l’accès aux études vétérinaires selon la nationalité.

J’ai réalisé mes études vétérinaires en Belgique en sortant tout droit d’un lycée bruxellois, à l’âge de dix-huit ans. A l’époque, c’était tout simple. Nous ne subissions pas de discrimination. La seule dont nous entendions parler était l’accueil négatif des confrères dans certains autres Etats membres, comme la France. C’était il y a vingt-cinq ans. Depuis, la libre circulation est entrée dans les mœurs. Lors de mon arrivée en France, je n’ai eu aucun souci.

Les seules questions à se poser dans le cadre d’un concours sont de savoir sur quels critères sélectionner les candidats et quels biais (âge, expérience préalable) sont susceptibles de les fausser. J’exerce actuellement en Angleterre et je me félicite de la libre circulation des vétérinaires.

Confrères de tous les Etats membres, unissez-vous et abolissez les frontières.