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Entre nous
QU’EN PENSEZ-VOUS ?
Auteur(s) : Valérie Zanini
Apparemment, les praticiens ont quelques difficultés à mettre leur exercice entre parenthèses durant leurs congés. C’est du moins ce que révèle un sondage mis en ligne sur l’Internet après les dernières vacances de la Toussaint. Ainsi, selon leurs témoignages, plus de la moitié des confrères (56,5 %) conservent un lien avec leur clinique. Pour la plupart d’entre eux (39 %), le moyen de contact privilégié est le téléphone. C’est aussi le plus humain. Rien ne rassure autant que la voix chaleureuse et détendue du remplaçant lorsqu’il affirme (comme si cela coulait de source) que tout va bien…
L’Internet ne recueille que 1,5 % des votes. En effet, il est parfois difficile de se connecter à sa messagerie électronique, notamment depuis l’étranger. Beaucoup ont eu la désagréable surprise de constater un jour que, hors de France, la plupart des branchements ne peuvent être effectués sans adaptateur…
Le plus insidieux reste toutefois le contact mental, car il est difficile à contrôler. Même refoulées, les pensées professionnelles surgissent à la première occasion, rappelant aux confrères vacanciers qu’en leur absence, le meilleur peut côtoyer le pire. Dans ces conditions, il est difficile de se détendre réellement.
43,5 % des praticiens ont résolu le problème. Pour être tranquilles, ils n’hésitent pas à recourir aux grands moyens en coupant tout lien.
Partir en congés est loin d’être futile. Cela répond à un réel besoin physiologique qui consiste à se ressourcer physiquement comme mentalement. Encore faut-il savoir (ou pouvoir) gérer ces temps de repos afin qu’ils génèrent le moins de stress possible. Cela paraît difficile si les contacts professionnels ne sont pas interrompus ou s’ils laissent place à un sentiment de culpabilité. Dans ce cas, il est préférable de différer le séjour, car son bénéfice est plus qu’aléatoire. En outre, c’est prendre le risque (bien inutile) de rentrer aussi fatigué qu’en partant. Autant alors rester au travail, mais en ayant conscience que cet excès de zèle peut mener jusqu’à l’épuisement professionnel (burn out).
Je garde un contact régulier
Lorsque je m’absente, je téléphone à la clinique pour prendre des nouvelles de certains de mes clients. Parfois, je les contacte même directement. C’est le cas notamment des propriétaires dont les animaux sont en fin de vie ou d’autres, avec lesquels une relation particulière s’est progressivement instaurée. Au fur et à mesure des consultations et suivant les situations, je finis par m’attacher à certaines personnes comme à leur animal. Par respect pour eux, je veille à préserver ce lien privilégié, même durant mes absences.
Ariane DemarignyJ’arrive à prendre un certain recul
Quand je pars en vacances, mon associé prend le relais. Cela me donne une tranquillité d’esprit que je n’avais pas lorsque je confiais ma clientèle à un remplaçant. Je lui téléphonais une fois par semaine avec une certaine anxiété à l’idée de ce qu’il allait m’annoncer. A cette époque, je préférais anticiper. Maintenant, je laisse à mon confrère le soin de m’appeler s’il a besoin de renseignements sur un cas que je suis. Avec le temps, j’arrive à me détacher plus facilement de la clientèle.
Gilles MacherezJe suis souvent dérangé chez moi
Je pars peu en vacances (quelques jours à une semaine par an). Quand je n’exerce pas, je suis à mon domicile. Or je réside sur mon lieu de travail. Mes clients savent donc où me trouver en cas de besoin. Et certains n’hésitent pas à me solliciter durant mes congés. Le 11 novembre dernier, j’ai été dérangé vers 19 h par une personne âgée qui souhaitait simplement prendre un rendez-vous ! Dans ces conditions, il est difficile d’oublier la clientèle, car elle peut à tout moment faire intrusion dans ma vie privée.
Jean-François PhilippotNouveau : Découvrez le premier module
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L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.
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