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Maladies à prions
Formation continue
Rurale
Auteur(s) : Jean-Pascal Guillet
Les cas ont été diagnostiqués dans le cadre des dispositifs de surveillances active et passive de la maladie.
Une campagne de surveillance active de la tremblante a été mise en place en 2002 en Europe pour estimer la prévalence de la maladie. La France a ainsi testé plusieurs dizaines de milliers de petits ruminants à l'abattoir et à l'équarrissage. La surveillance active s'est poursuivie les années suivantes. En 2005, plus de 122 000 ovins et caprins ont fait l'objet d'analyses. 69 animaux, répartis dans 38 foyers, se sont révélés positifs vis-à-vis de la tremblante. En 2004, en 2003 et en 2002, respectivement 30 626, 87 010 et 78 943 ovins et caprins ont été testés. 44 foyers ont été identifiés en 2004, 103 (dont 88 nouveaux) en 2003 et 172 (dont 75 nouveaux) en 2002 (voir tableau).
La tremblante des ovins et des caprins a été ajoutée aux maladies réputées contagieuses en 1996. Jusqu'en 2002, en l'absence de tests utilisables à grande échelle, le contrôle de l'affection reposait uniquement sur une surveillance clinique. En 1997, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) a décidé de mettre en place un dispositif d'épidémiosurveillance de la tremblante ovine et caprine, en harmonisant et en généralisant les réseaux régionaux qui fonctionnaient depuis 1990 sur une base volontaire.
Après 2002, le programme de surveillance de la maladie a encore été renforcé, à la suite de la découverte d'un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez une chèvre, annoncé le 28 janvier dernier. Jusqu'à cette date, l'ESB n'avait jamais été détectée chez les petits ruminants dans des conditions naturelles. Pour savoir si de nombreux ovins et caprins sont positifs vis-à-vis de l'ESB, la Commission a proposé aux Etats membres d'accroître le programme de surveillance des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) chez les petits ruminants à partir de 2005.
En France, un renforcement national de la surveillance de la tremblante est mis en œuvre chez les caprins depuis le début de l'année. Plus de 100 000 caprins ont ainsi été testés à l'abattoir et à l'équarrissage de janvier à septembre 2005, au lieu de 5 756 en 2004.
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