LOLITA TOURNATORY,

Lolita Tournatory passe son enfance entre les nombreux animaux de sa famille et la danse, qui restent, depuis, ses deux passions. Après son baccalauréat, elle intègre une école de danse professionnelle à Paris durant deux ans. « J’ai touché à tous les styles, du classique au contemporain. À côté de cela, je pratiquais, depuis l’âge de 15 ans, la country en amateur dans l’association où mon père a commencé cette danse. » Lorsqu’elle rencontre le président de l’association de danse country Les Cavaliers du Soleil, il y a sept ans, elle le suit dans le sud de la France, où elle décide d’associer ses deux passions.

Elle renoue en effet avec son amour pour les animaux en suivant une formation d’auxiliaire vétérinaire par correspondance. Depuis cinq ans, elle travaille 23 heures par semaine dans une clinique de Carpentras (Vaucluse), au sein d’une équipe de cinq vétérinaires et de cinq auxiliaires. Son poste est très polyvalent avec des horaires variables, afin de couvrir les gardes. « C’est un métier-passion où je suis présente pour l’animal, indique-t-elle. J’ai la réputation d’être proche des bêtes et attentive à leurs soins. » En parallèle, elle devient professeur de country américaine et de style catalan (country qui vient d’Espagne). Elle dispense ses cours de danse en soirée, toute la semaine. Certains clients de la clinique les suivent : « Ils ont du mal à me reconnaître sans mon chapeau », sourit-elle. Lolita Tournatory prépare également les concours. « Nous participons à trois compétitions internationales par an : une en France, à Cavaillon, où nous sommes arrivés premiers il y a deux ans, une en Italie et une en Espagne », explique-t-elle.

Cinq fidèles de son association, parmi la soixantaine de personnes qui la composent, participent à toutes les compétitions. « Ce n’est pas la même assiduité qui est demandée en cours, où la plupart des gens viennent pour se faire plaisir, ou pour les concours : pour ces derniers, le niveau est supérieur, il est nécessaire d’être présent à toutes les répétitions et d’être créatif. La pratique que j’enseigne est beaucoup plus sportive que ce qu’on peut voir à la télévision », précise-t-elle. Le 29 juin dernier, c’est en tant que chorégraphe qu’elle est partie en Italie avec une quinzaine d’adhérents de son association : « C’est la troisième année que nous y participons. Mais, cette fois-ci, je suis la chorégraphe de l’équipe française, composée de 200 personnes en tout et surnommée la French Family. »

L’emploi du temps de Lolita Tournatory est ainsi bien chargé. « Cela représente beaucoup de travail, mais j’ai grandi entre les animaux et la danse. Il est donc logique qu’ils fassent partie de ma vie. »