Près de 3 ans après la dernière édition, les étudiants vétérinaires de Toulouse ont tout mis en œuvre, les 28 et 29 avril 2012, pour perpétuer une tradition vieille de plus d’un siècle…
La Revue est en effet une institution à l’école de Toulouse. Étudiants, enseignants, chercheurs, mais aussi tout le personnel et les anciens élèves de l’ENVT se réunissent à cette occasion dans une ambiance festive et détendue. L’objectif est de porter un regard critique et amusé sur les travers de chacun et de les mettre en scène. Les acteurs doivent provoquer les rires du public, qui doit savoir s’amuser de ses propres travers !
Avec près de 350 spectateurs sur les deux représentations, 130 acteurs, musiciens et danseurs pour près de 5 heures de spectacle, la salle louée à cette occasion n’était pas trop grande. Le thème central de l’édition 2012 était « Y a-t-il un poulot pour sauver l’ENVT ? ». Les acteurs devaient s’inspirer des grands standards du cinéma international pour composer leurs sketchs.
Près d’une année a été nécessaire au staff pour organiser cet événement. Une belle expérience pour ces 12 volontaires qui ont dû savoir gérer la mise en scène, le son, les lumières, mettre en place les 130 acteurs, créer des plaquettes publicitaires, préparer un buffet pour un grand nombre de convives, effectuer la balance pour les musiciens... Cependant, la vraie difficulté a sans doute résidé dans la vente du projet. Il a fallu pour cela convaincre des sponsors, chose peu aisée en ces temps difficiles… Il leur reste à présent à vendre le DVD de ces soirées inoubliables, qui sera disponible dans 3 semaines. Le staff nous réserve encore des surprises avec la remise des prix. À l’image de Cannes, les stars internationales seront rassemblées et nous retrouverons les traditionnels meilleur acteur, meilleur sketch, etc.
Pour l’heure, l’ensemble des organisateurs tient à remercier tous les participants, tous ceux qui ont accepté la critique et enfin tous ceux qui, de près ou de loin, ont participé à cet événement.
Rendez-vous dans 3 ans !
Aurélien Léobon
