Les règles à respecter lors de l’hospitalisation d’un animal contagieux - Le Point Vétérinaire.fr

Les règles à respecter lors de l’hospitalisation d’un animal contagieux

14.12.2011 à 06:00:00 |
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De nombreuses sécrétions peuvent contenir un agent pathogène qui transforme l’animal infecté en une source de contagion pour ses congénères. Lors de l’hospitalisation, des mesures sanitaires évitent la contamination du milieu extérieur et la propagation de la maladie chez les autres sujets.

Une maladie contagieuse se transmet d’un sujet à un autre, par contact direct (morsure, léchage, etc.) ou indirect, à la suite de la contamination de l’environnement (par l’urine et les fèces en particulier). L’arrivée à la clinique vétérinaire d’un sujet contagieux engendre un risque pour les autres animaux, dès la salle d’attente, mais aussi s’il est hospitalisé. Son hospitalisation requiert donc le respect de plusieurs règles d’hygiène, en vue de prévenir la propagation de l’affection.

Limiter les contacts directs

Connaître les maladies contagieuses permet de mieux les combattre. La plupart des affections du chien et du chat qui présentent un risque de contamination au cours de l’hospitalisation sont des zoonoses : la rage, la leptospirose et certaines teignes notamment. À la clinique, la prévention de l’infection s’effectue grâce à diverses mesures sanitaires. Les premières d’entre elles visent à éviter la contamination directe, par contact. À son arrivée, l’équipe médicale prend rapidement en charge tout animal soupçonné de souffrir d’une maladie contagieuse. Cependant, il convient de limiter le nombre de personnes qui le manipulent. L’animal est ensuite isolé (mis ”en quarantaine”), à l’écart des autres, dans l’attente de la confirmation du diagnostic et de la disparition de son caractère contagieux. La cage dans laquelle le sujet est hospitalisé peut être recouverte d’un linge humide, afin d’éviter la projection d’aérosols infectés et de limiter le risque de contamination des animaux situés à proximité, dans les cages voisines. Cette technique est particulièrement utile pour les chats atteints de coryza.

Éric Guevel, auxiliaire spécialisé vétérinaire

Extrait du Supplément ASV à La Semaine Vétérinaire n°1475 du 12 décembre 2011

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