L’ostéopathie : des soins complémentaires aux autres thérapeutiques - Le Point Vétérinaire.fr

L’ostéopathie : des soins complémentaires aux autres thérapeutiques

Stéphanie Achcar | 18.10.2018 à 10:30:09 |
Un geste d’ostéopathie sur un cheval
© © istock-golero

Les indications de l’ostéopathie sont multiples, dans le traitement de nombreuses affections ou en prévention pour le bien-être des animaux. Ses bénéfices mais aussi ses limites peuvent être expliqués au propriétaire.

L’ostéopathie est une médecine manuelle qui permet, par des techniques palpatoires, de déceler les tensions ou les déséquilibres à l’origine de douleurs ou dysfonctions, puis de pratiquer des manipulations ayant pour objectif de traiter les déséquilibres décelés. L’historique et la réglementation de la discipline ont fait l’objet d’un précédent article. Ce nouvel article aborde les aspects techniques et pratiques de l’ostéopathie vétérinaire et les conseils que l’ASV peut donner aux propriétaires.

Différentes approches dans une même discipline
L’ostéopathie met en jeu des manipulations variées et précises. Celles-ci se regroupent en quatre catégories principales.
- Les manipulations fonctionnelles permettent au praticien, avec l’aide du sujet, de mobiliser les tissus (muscles, articulations, liquides, membranes, tissu conjonctif, viscères, système neurovasculaire) et d’induire leur normalisation, par des techniques spécifiques d’accompagnement des dysfonctions, et ce par l’intermédiaire des fascias. On parle ainsi de « fasciathérapie ». Ces techniques dites douces sont sans douleur et confortables pour l’animal.
- Les manipulations structurelles ou mécanistes utilisent les os et les articulations comme support de manipulation et demandent d’appliquer une certaine impulsion sur une structure afin de la libérer, comme lors d’une fixation vertébrale. Parfois désagréables, mais pas douloureuses, elles peuvent provoquer un craquement, bien que celui-ci ne soit pas systématiquement recherché.
- Les manipulations viscérales ont pour objectif de redonner le maximum de mobilité aux viscères (intestin, foie, rate, poumon, etc.) parfois fixées. Certaines fixations viscérales peuvent apparaître en lien avec certains symptômes de troubles fonctionnels. Il s’agit de techniques fasciales appliquées à la sphère viscérale.
- Les manipulations cranio-sacrales utilisent le « mouvement respiratoire primaire » pour rétablir une mobilité harmonieuse des os du crâne et des structures méningées associées.

Retrouvez l’intégralité de ce dossier en pages 6 à 9 du supplément ASV n° 123.

Stéphanie Achcar
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