Le risque de contamination d’un animal hors zone d’endémie, et donc in fine d’un potentiel réservoir animal, apparaît très faible, a-t-il été montré lors de la dernière séance de l’Académie vétérinaire de France. Malgré tout, le principe de précaution devrait rester de mise.
Les animaux hors d’Afrique peuvent-ils être concernés par la flambée de Monkeypox actuelle ? Cette question complexe a été traitée lors de la dernière séance de l’Académie vétérinaire de France du 9 juin 2022, par Nadia Haddad, professeure en maladies réglementées, zoonoses et épidémiologie à l’école nationale vétérinaire d’Alfort, et complétée par une publication parue dans la foulée dans la dernière revue de l’Académie. Et la réponse est un enjeu de taille puisqu’il s’agit d’appréhender le risque que des animaux puissent contribuer à des chaînes de transmission hors zones d’endémie africaine (hôtes de liaison). Voire qu’il puisse s’établir des nouveaux réservoirs ...
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de La Semaine Vétérinaire
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