"Un vrai miracle!". Telle fût la réaction d'une éleveuse de porcelets à qui le Dr Dethinne, vétérinaire d'un groupement d'élevages porcins, avait remis son premier flacon de Draxxin, sans trop y croire. Pfizer a invité le 17 septembre 2008 des vétérinaires européens à témoigner lors d'une conférence de presse. Parmi ceux-ci, le Dr Dethinne: "j'avais un gros a priori négatif contre ce produit, trouvant son prix trop élevé". Ce jour-là, la situation de l'élevage dans lequel il est appelé est dramatique: de nombreux morts, quelques porcelets en très mauvais état en isolement, d'autres porcelets repérés par leur mauvais état général et un net retard de croissance parmi leurs congénères. Sans trop y croire, le vétérinaire fait pratiquer une injection de Draxxin sur tous les porcelets malades. Quelques jours plus tard, l'éleveuse appelle le vétérinaire: la plupart des animaux isolés sont sauvés. Quant à ceux qui étaient restés parmi leurs congénères, il est devenu quasiment impossible de les repèrer, preuve de leur récupération. Pour ce vétérinaire, c'est le chemin de Damas. Il considère que le coût de l'antibiotique est très relatif par rapport à la perte engendrée par les maladies respiratoires.
Comme le rappelle le Docteur Popov, des Laboratoires Pfizer, les maladies respiratoires produisent chez les porcelets un arrêt de la prise de nourriture et de boisson. Ceci a une double conséquence: d'une part des retards de croissance, mais surtout, l'impossibilité d'uitliser la voie orale pour le traitement. D'où l'intérêt d'une forme injectable. En outre, les manipulations du porcelet malade peuvent induire un stress fatal. Ceci renforce l'intérêt d'un produit retard.
F. Bourdy
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