UniLaSalle : la prochaine rentrée 2023 en préparation - Le Point Vétérinaire.fr

UniLaSalle : la prochaine rentrée 2023 en préparation

Tanit Halfon

| 22.03.2023 à 15:49:00 |
© UniLaSalle

L’établissement d’enseignement privé a déjà reçu plus de 1000 candidatures, pour 120 places disponibles, pour la prochaine rentrée 2023 de son cursus vétérinaire. En parallèle, il est prévu de recruter 20 étudiants qui rejoindront la première promotion directement en seconde année.

C’est bientôt le temps des concours vétérinaires. Quelles nouvelles du côté de l’établissement privé d’enseignement supérieur UniLaSalle qui accueillera dès septembre 2023 sa deuxième promotion vétérinaire ? Interrogée, la vétérinaire Caroline Boulocher, directrice du projet de la formation vétérinaire, indique que pour la nouvelle promotion, l’établissement a reçu plus de 1000 candidatures, pour 120 places disponibles. « A l’issue de la première étape de Parcoursup, nous avons 1114 candidats. Le concours d’admission aura lieu du 24 avril au 26 avril et du 2 et 4 mai 2023. Nous pensons sélectionner entre 400 et 500 dossiers, sachant que l’an dernier, le dernier admis était classé 127 et nous avions pré-sélectionné 253 candidats », détaille-t-elle. Ce nombre de candidatures est bien plus élevé que l’an dernier : pour la première rentrée de 2022, il y avait eu 799 candidats, mais rappelons que l’établissement avait été officialisé sur le tard par rapport à l’ouverture de Parcoursup (mars 2022 - Parcoursup étant actif dès janvier). A noter qu’en raison du contexte inflationniste en cours et du coût de l’énergie, les frais de scolarité augmenteront de 550 euros par étudiant, mais Caroline Boulocher précise bien que les équipes continueront à être actives pour le mécénat.

Un recrutement à l’identique

Le processus de sélection ne change pas : il s‘agit d’un recrutement directement en post-bac, avec un premier filtre via Parcoupsup et un 2e avec des épreuves individuelles orales et écrites, et épreuves collectives, pour s’assurer que le ou la candidat(e) aura toutes les qualités intellectuelles et humaines requises pour suivre le cursus, tout comme la motivation. « Etant donné le retour des examinateurs (binômes enseignant-chercheur / vétérinaire praticien), du jury du concours d’admission et la qualité de la première promo, nous gardons le même déroulé. Bien sûr nous faisons évoluer le contenu, c’est aussi très plaisant d’imaginer ce concours. Nous impliquons beaucoup la profession », explique Caroline Boulocher. De plus, pour la pré-sélection des dossiers, « cette année encore nous irons lire les dossiers « en dessous de 16 », convaincus que certains étudiants n’ont pas exprimé tout leur potentiel au lycée et « encore plus convaincus » que nous en voyons les résultats cette année. Certains critiquent que nous ayons « 1 étudiant mention et 7 mention assez bien » , mais personnellement je suis fière de dire qu’ils sont parmi les meilleurs en anatomie, en microbiologie et en parasitologie ! Si la mention TB au bac était effectivement la seule permettant de s’épanouir durablement dans la profession vétérinaire cela réglerait bien des soucis. » 120 places sont ouvertes pour cette nouvelle promotion, à raison de 115 places ouvertes pour les lycéens de la filière générale (plus de vœux sur Parcoursup), et 5 places pour ceux de la filière STAV (une 20aine de vœux sur Parcoursup).

20 places supplémentaires pour la première promotion

En parallèle du concours post-bac, il a été décidé exceptionnellement de recruter 20 étudiants pour rejoindre la première promotion vétérinaire directement en seconde année, étant donné qu’il n’y avait pas y avoir que 100 étudiants sélectionnés. « L’an passé la formation vétérinaire UniLaSalle n'est arrivée sur parcoursup qu'à 3 semaines de la clôture des vœux. Aussi, par prudence, nous avions choisi de former une promo de 100 étudiants, soucieux d'assurer l’adéquation des profils à nos souhaits de recrutement, rappelle Caroline Boulocher. Le succès du concours d'admission a démontré par la suite que nous aurions pu ouvrir 120 places tant le vivier est riche. » Le profil de ces nouvelles recrues sera des étudiants qui sont actuellement en 1ere année d’enseignement supérieur (sauf cas prépa ATS-Bio), et ayant eu une mention bien, très bien ou très bien avec félicitations du jury pour leur baccalauréat en 2022. Sous réserve de validation de l’année en cours. Les candidats devront remplir les conditions de nationalité dictées par le Code rural soit être français ou ressortissant d’un Etat membre ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse. « Sont éligibles les étudiants bacheliers 2022 actuellement en CPGE BCPST1 (8 places) ; 1re année d'école d'ingénieur ou de vétérinaire à l'étranger (3 places) ; L1 PASS-LAS ou à dominante SVT (5 places) ; prépa ATS càd les étudiants inscrits en classe prépa ATS-Bio au cours de l'année 2022-2023, soit la prépa permettant d’accéder aux grandes écoles après avoir obtenu un BTS/IUT (4 places), détaille Caroline Boulocher. Les dossiers seront ensuite étudiés par silo et nous classerons 100 admissibles au total pour se présenter au concours d’admission, en présentiel. Nous nous attacherons aux résultats des étudiants lors de leur année d’enseignement supérieur, en regard de la filière, et à l’ensemble du dossier (motivation, intérêts, activités, stages…) comme nous en avons l’habitude pour les élèves ingénieurs. » Leur concours d’admission est prévu du 21 au 23 juin prochain.

Ces étudiants devront « rattrapés » les enseignements déjà suivis par leurs camarades : il est prévu des sessions de mise à niveau en anatomie, microbiologie, épidémiologie, parasitologie, abord et observation de l’animal sain notamment. « Dès l’été ils auront accès à des enseignements en ligne avec des évaluations formatives, puis des rattrapages en petits groupes avec nos enseignants et des étudiants de la promo 001. Ces nouveaux entrants apporteront d’autres compétences et visions à la promo 001, ce sera intéressant ! »

Tanit Halfon

2 commentaires
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pipeau le 23-03-2023 à 11:44:40
".... Ces étudiants devront rattraper les enseignements déjà suivis par leurs camarades : il est prévu des sessions de mise à niveau en anatomie, microbiologie, épidémiologie, parasitologie, abord et observation de l’animal sain notamment ...."
Une brillante démonstration d'un enseignement à la carte, évolutif en fonction des circonstances ....
Une suggestion : pourquoi ne pas les intégrer directement en 5° année avec un stage intensif sur la manière de pratiquer une injection (il y aura bien un dinosaure pour leur dire quoi mettre dedans) et de vendre un APE/API, quelques mises à niveau en bobologie.. Rapidement opérationnels et bougrement efficaces pour leur intégration dans l'exercice "en chaînes" ....
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Butch le 23-03-2023 à 17:17:18
Ayant croisé en plus de 30 ans bien des étudiants et jeunes vetos de tempérament différents, ... j'en conclus que ce qui fera un "bon" veto dépend certes de son cursus mais encore plus de son envie de faire bien. Sorti d'une école française, j'ai su apprécié des super profs mais bon nombre d'autres n'y connaissaient rien à la pédagogie, certains d'ailleurs démagogues, beaucoup n'avaient pas la fibre de l'enseignement ; côtoyer les étudiants ne rimait pas avec la transmission du savoir et du savoir faire. Chaîne ou pas chaîne, nos "jeunes" sont assez grands pour se rendre compte s'ils se sentent bien là oû ils exercent. A eux de croire en leur potentiel, et ils en ont, croyez le. Ne les culpabilisons pas mais encourageons les à faire de leur mieux et de ne pas oublier, s'ils se destinent à la clientèle rurale, canine ou mixte, qu'ils sont au service du propriétaire qu'ils ont en face. Donc quelque soit votre cursus, privé ou public, ou votre pays de formation, foncez, et parce que vous avez obtenu votre place, croyez en vous et faites au mieux, et surtout, ... sachez, tout en les écoutant, vous faire respecter des anciens et des financiers !
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