A l’instar des Etats-Unis, du Canada ou dernièrement de l'Allemagne, plusieurs abattoirs français abritent des foyers épidémiques de Covid-19.
Ils font partie des vingt-cinq nouveaux foyers d’infection ou « clusters » de Covid-19 évoqués par le ministre de la santé, Olivier Véran dimanche dernier. En effet, trois abattoirs français sont actuellement reconnus comme des foyers épidémiques, eu égard au nombre important de salariés testés positifs, indique l’Académie vétérinaire de France dans un communiqué.
Des phénomènes similaires dans le monde
Des précédents avaient déjà été observés à l’étranger depuis le mois d’avril. Ainsi, aux Etats-Unis la production de viande bovine a chuté de 22 % et près de 25 % des capacités d’abattage et de découpe sont à l’arrêt dans la filière porcine, suite à la fermeture de plusieurs abattoirs industriels dans lesquels de nombreux salariés ont été détectés positifs. La situation est telle que certains éleveurs de porcs ont été amenés à euthanasier leurs animaux. D’ailleurs dans les autres abattoirs touchés à travers le monde (Canada, Allemagne…) par une contamination des personnels clés comme les inspecteurs vétérinaires, la production de viande a elle aussi été arrêtée.
Une multiplication des cas depuis le « déconfinement »
En France, depuis début mai, ce sont un abattoir de volailles en Vendée, un deuxième situé dans les Côtes-d'Armor et un troisième à Fleury-lès-Aubrais (près d’Orléans) qui sont concernés. Les nombreux salariés ont été ou sont actuellement testés et les mesures barrières ainsi que le respect des distances sont encouragés pour l'ensemble du personnel des abattoirs français. En effet, selon les avis des experts, outre un environnement froid et humide potentiellement favorable à la contamination, le risque d’infection est plus important dans ces structures du fait de la promiscuité entre les salariés.
Des phénomènes similaires dans le monde
Des précédents avaient déjà été observés à l’étranger depuis le mois d’avril. Ainsi, aux Etats-Unis la production de viande bovine a chuté de 22 % et près de 25 % des capacités d’abattage et de découpe sont à l’arrêt dans la filière porcine, suite à la fermeture de plusieurs abattoirs industriels dans lesquels de nombreux salariés ont été détectés positifs. La situation est telle que certains éleveurs de porcs ont été amenés à euthanasier leurs animaux. D’ailleurs dans les autres abattoirs touchés à travers le monde (Canada, Allemagne…) par une contamination des personnels clés comme les inspecteurs vétérinaires, la production de viande a elle aussi été arrêtée.
Une multiplication des cas depuis le « déconfinement »
En France, depuis début mai, ce sont un abattoir de volailles en Vendée, un deuxième situé dans les Côtes-d'Armor et un troisième à Fleury-lès-Aubrais (près d’Orléans) qui sont concernés. Les nombreux salariés ont été ou sont actuellement testés et les mesures barrières ainsi que le respect des distances sont encouragés pour l'ensemble du personnel des abattoirs français. En effet, selon les avis des experts, outre un environnement froid et humide potentiellement favorable à la contamination, le risque d’infection est plus important dans ces structures du fait de la promiscuité entre les salariés.
