Seuls 7% des pays membres de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) disposent de ressources vétérinaires suffisantes pour appliquer les normes internationales de santé animale.
Le premier rapport de l'Observatoire de l'OMSA (Organisation mondiale de la santé animale), publié le 9 janvier dernier, révèle un déficit de ressources vétérinaires dans le monde. Seuls 7% des pays membres de l'OMSA (organisation qui compte 182 membres) disposent de ressources vétérinaires suffisantes pour appliquer les normes internationales de santé animale. Ce pourcentage concerne 43 États membres (sur un total de 182) dont les résultats de leurs services vétérinaires ont été analysés.
L'OMSA estime à 19 millions le nombre de professionnels vétérinaires dans le monde (9 millions de spécialistes et 10 millions de "para-professionnels"). Cela équivaut à une personne pour 2 611 unités de gros bétail (UGM) toutes espèces confondues. La conséquence de cette pénurie de vétérinaires est que seuls 35% des pays membres évalués ont une capacité de surveillance globale. .
L'OMSA évoque aussi « le délai entre la confirmation d'une maladie et sa notification (...) qui est souvent long ». Seulement 29 % des notifications ont été transmises dans les 24 heures et 11 % ont pris plus d'un mois.
Concernant les mesures de contrôle, 86 membres de l'OMSA ont mis en place en 2021 des mesures de contrôle des mouvements d'animaux pour prévenir la propagation des maladies. 87 % des membres de l'OMSA ont élaboré des plans d'urgence pour au moins une maladie .
