Un premier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène en Allemagne - Le Point Vétérinaire.fr

Un premier cas d’influenza aviaire hautement pathogène en Allemagne

Tanit Halfon | 03.11.2020 à 12:14:10 |
canards sauvages
© iStock-DamianKuzdak

Il a été confirmé le 30 octobre dernier. Le virus a été détecté chez un Anatidae, de la zone de Hambourg.

Après les Pays-Bas, c’est au tour de l’Allemagne de notifier à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) un cas d’influenza aviaire hautement pathogène dans son compartiment sauvage.

L’animal touché est un Anatidae (pas plus de précisions pour l’instant), abattu le 26 octobre dernier, dans la région de Hambourg (nord-est du pays. La confirmation de l’infection a été obtenue le 30 octobre. La dernière déclaration d’IAHP dans le pays remonte au 25 mai dernier.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de vigilance renforcée à l’échelle européenne. En effet, le virus circule activement depuis cet été en Russie et au Kazakhstan, au sein des compartiments domestique et sauvage, particulièrement dans une zone géographique correspondant à un couloir de migration « dans lequel ont été précédemment détectés des cas d’IAHP sur de l’avifaune sauvage, qui avaient ensuite été suivis par des panzooties d’IAHP allant jusqu’en Europe et Afrique/Moyen Orient (2006, 2009, 2016…) » (source plateforme ESA). Dans ce contexte, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) avait alerté au début du mois d’octobre sur ce risque et appelé à un renforcement des mesures de surveillance de la faune sauvage et de biosécurité. « Lorsque l’IAHP avait été détectée dans la même région de Russie au cours des étés 2005 et 2016, des épidémies avaient suivi dans le nord et l'est de l'Europe. Si le schéma se répète cette année, on s'attend à ce que l’IAHP arrive dans les mêmes régions d'Europe en automne ou en hiver. Une dissémination ultérieure dans les pays du sud et de l'ouest de l'Europe est également possible », indiquait-elle.

En France, un arrêté en date du 23 octobre a élevé le niveau de risque épizootique d’influenza aviaire pour la France métropolitaine, qui est passé d’un niveau « négligeable » à un niveau « modéré ». Ce changement découle directement de « l’évolution sanitaire défavorable vis-à-vis de l’influenza aviaire dans l’avifaune en Europe ».

 

Tanit Halfon
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