Un praticien sur deux favorable à une nomenclature standardisée des actes - Le Point Vétérinaire.fr

Un praticien sur deux favorable à une nomenclature standardisée des actes

01.09.2009 à 10:00:00 |

En médecine humaine, la nomenclature correspond à la « liste des actes médicaux avec indication de leur valeur respective, établie en vue de permettre aux assurés sociaux le remboursement des soins dispensés par les praticiens » (dictionnaire Larousse). Cette définition est peu adaptée à la pratique vétérinaire, dans la mesure où il n’y a aucun remboursement des frais à la clé, sauf en cas d’intervention d’une assurance. Elle peut alors être remplacée par le terme “liste”, «catalogue détaillé et ordonné ». Il ne s’agit pas ici d’une uniformisation des tarifs, loin de là.

Pour 38 % des participants au sondage mis en ligne sur WK-Vet.fr, une nomenclature en médecine vétérinaire permettrait de simplifier le dialogue avec les propriétaires et les assurances. En effet, chaque terme correspondant à la même chose chez tous les praticiens (par exemple, l’ovariectomie désignerait le temps opératoire seul, hors anesthésie), le client comprendrait mieux de quoi il s’agit.
Pour obtenir le “consentement éclairé”, déontologiquement incontournable, il est important d’avoir une communication claire. Mais ce qui est évident (et souvent passé sous silence) pour les uns ne l’est pas pour les autres, d’où certains malentendus ou refus de traitement en raison d’une incompréhension.
Pour 30 % des confrères, une nomenclature standardisée, comparable au système de santé humain, serait en faveur d’une concurrence loyale, car le client pourrait alors comparer des actes et non plus des prix qui ne désignent pas exactement la même chose.
Le vétérinaire du XXIe siècle est confronté à des contraintes accrues et estime que la gestion de sa clientèle est lourde. Une définition claire de chaque acte, éventuellement associée à un code spécifique et générique, lui permettrait ensuite de déterminer son tarif sur une base claire, plus transparente pour lui et ses clients, et peut-être plus facile d’emploi, d’autant que la plupart des logiciels offrent déjà ces services.

S Padiolleau

Extrait de La Semaine Vétérinaire 1369

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