Trois nouvelles start-up intègreront le projet Synapse de Boehringer Ingelheim - Le Point Vétérinaire.fr

Trois nouvelles start-up intègreront le projet Synapse de Boehringer Ingelheim

Lorenza Richard | 09.07.2019 à 13:52:18 |
Projet synapse de Boehringer Ingelheim
© P_Auclair FMI

Avec un premier bilan positif de son programme d’accélération e-santé, l’entreprise poursuit son mentorat de start-up en collaboration avec le réseau d’incubateurs 1Kubator.

« Nous souhaitions un partage d’idées entre notre entreprise et des créateurs de start-up innovantes dans le secteur de la e-santé humaine et animale, déclare Jean Scheftsik de Szolnok, président de Boehringer Ingelheim France, qui a présenté le programme Synapse lors d’une conférence de presse organisée le 25 juin 2019 dans les locaux de Lyon-Gerland (Rhône). Créé en janvier 2019, Synapse se décompose en un volet Challenge, qui vise à accompagner la transformation interne de l’entreprise par un appel à projets d’innovation digitale ouverte aux collaborateurs, et un volet Mentorat. « Ce dernier a pour objectif d’accompagner 6 start-up par an dans leur développement commercial et de trouver des modes de coopération dans la transformation digitale de notre entreprise, » explique le président. Pour cela, environ 30 collaborateurs  internes sont mobilisés pour apporter leur expertise aux start-up, en santé humaine et animale ou dans les secteurs juridique ou comptable, par exemple, et tester la pertinence de leur concept.

Un but de co-développement

Ce programme est lancé en collaboration avec 1Kubator, le premier réseau d’incubateurs de start-up de France. Il donne des clés en marketing ou référencement web, par exemple, aux start-up, tout en apportant des opportunités de développement business au groupe allemand pour ses propres produits. « Notre méthodologie vise à apporter des débouchés concrets à la fois pour les start-up et pour l’entreprise, explique Alexandre Fourtoy, fondateur de 1Kubator. Le but est de co-construire des projets intéressants où chacun est utile à l’autre. » « Ces premières coopérations n’ont pas pour objectif de faire l’acquisition des start-up, mais d’être sur le même plateau pour partager nos expériences et se développer en commun, » précise Jean Scheftsik de Szolnok. Pour cela, les start-up sélectionnées doivent avoir créé leur équipe, avoir un business plan cohérent avec leur concept, avoir amorcé la commercialisation, et leur concept doit correspondre aux activités de santé humaine ou animale de Boehringer Ingelheim, dans une perspective de partenariat.

Un bilan positif

Depuis janvier 2019, 3 start-up sont intégrées dans les locaux de l’entreprise à Lyon. Leur accompagnement se prolonge de 3 mois jusqu’en septembre afin d’arriver à un objectif totalement réalisé. Trois autres promotions leur succèderont alors. Pour Jean Scheftsik de Szolnok, le modèle fonctionne et la collaboration est efficace entre les start-up et les équipes internes, notamment grâce au fort engagement des experts. « Avec ce retour d’expérience positif, nous souhaiterions que Synapse devienne un réflexe de candidature pour les start-up e-santé, et une vraie référence dans leur accompagnement en France et en Europe, » espère Jean Scheftsik de Szolnok. L’objectif est la création d’un réseau d’experts internationaux, par l’ouverture de Synapse à d’autres pays, et à long terme, la création de tickets de financement de certaines start-up, selon leur taille et la maturité de leur projet.

Photo : Les start-up sont intégrées dans les locaux de Lyon-Gerland, où 150 m² leur sont dédiés dans l’objectif d’un partenariat gagnant-gagnant.

 

Lorenza Richard
Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.
Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application