Symposium fluidothérapie Osalia : le goût du goutte-à-goutte  - Le Point Vétérinaire.fr

Symposium fluidothérapie Osalia : le goût du goutte-à-goutte 

Sylvain Moggia | 06.03.2020 à 10:39:50 |
Symposium Osalia
© Sylvain Moggia

Le laboratoire Osalia a réuni ce 28 février 2020 près d’une centaine de vétérinaires pour son symposium fluidothérapie organisé à la péniche Fluctuart, aux pieds de la tour Eiffel. La fluidothérapie était au menu de cette réunion conviviale.

Les trois intervenants, chacun expert dans leur domaine, ont satisfait notre appétit de connaissances sur ce sujet : bases et principes du remplissage vasculaire, de la réhydratation extracellulaire et de la correction intracellulaire par Patrick Verwaerde (chef du service des urgences à l’EnVA), application à la chirurgie par Lucas Ziberstein (chirurgien spécialisé à Advetia) et utilisation chez tous les types de NAC (du python à ses aliments : les lapins, gerbille et souris, en passant par la poule) par Charly Pignon (chef du service NAC à l’EnVA). 

Cette composante sine qua non de la médecine et de la chirurgie de tous les jours souffre de beaucoup d’idées reçues. Elles ont été décortiquées. Le principe de base est qu’une bonne fluidothérapie repose sur une adaptation individuelle aux signes cliniques présentés dans un cas particulier. Parfois, elle n’est même pas obligatoire (pour simplifier : chirurgie sous contrôle d’un sujet en bonne santé, sans perte sanguine et anesthésié avec un produit non hypotenseur, comme un alpha2-agoniste). Mais elle ne peut être qu’intraveineuse (ou intraosseuse pour les très petits gabarits, la démonstration a été faite que ce n’est pas si compliqué). Comme pour presque tous les domaines désormais, c’est une gestion raisonnée de l’administration des fluides aux animaux malades ou opérés qu’il convient de pratiquer : ni trop, ni trop peu (les deux excès sont dangereux, y compris en chirurgie) et avec un dosage correct.  Les outils indispensables en sont les analyses biochimique, sanguine et le ionogramme (obligatoire), un contrôle du remplissage vasculaire et un pousse-seringue/ compteur de gouttes, sans oublier une bonne calculette pour déterminer les quantités requises et leurs rythmes d’administration (indispensable !). Besoins d’entretien, corrections des déséquilibres et compensations des pertes : tout a été abordé. La conférence a été diffusée sur le web ; elle est toujours disponible en se rapprochant du laboratoire ou sur YouTube. 

Sylvain Moggia
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