Sylvatub: les niveaux de surveillance évoluent - Le Point Vétérinaire.fr

Sylvatub: les niveaux de surveillance évoluent

Clothilde Barde | 23.06.2020 à 11:22:48 |
blaireau
© DamianKuzdak

Après examen des situations épidémiologiques des différents départements français, la Cellule d’animation Sylvatub a effectué une actualisation le 18 juin dernier des niveaux de surveillance du dispositif sur l’ensemble du territoire.

Les départements du Nord et du Pas de Calais sont rétrogradés du niveau 2 au niveau 1 de surveillance Sylvatub. Il s’agit d’une des évolutions du dispositif de surveillance de la tuberculose bovine dans la faune sauvage non captive (cerfs, chevreuils, sangliers et blaireaux) annoncées le 18 juin dernier par la Cellule d’animation Sylvatub.

La faune sauvage, marqueur de la maladie

En effet, depuis septembre 2011, la présence de Mycobacterium bovis (bactérie responsable de la tuberculose bovine) est recherchée chez les animaux sauvages dans les zones à risque mais aussi dans les zones présumées indemnes et son évolution est étudiée dans les zones où sa présence dans la faune sauvage est avérée.

Une moindre circulation dans le Nord

Sur la carte des niveaux de surveillance départementaux actualisée, la première évolution à noter se trouve dans le Nord et le Pas-de-Calais où, le suivi initié sur la faune sauvage n’a pas permis de mettre en évidence d’infection à proximité des parcelles où avaient pâturé des bovins infectés. « A noter une faible densité de terriers de blaireaux sur ces zones, voire l’absence d’occupation de ces terriers lors du passage des piégeurs » indique ainsi le communiqué. Pour ces raisons, la surveillance évènementielle effectuée par les chasseurs lors de l’examen de la venaison sera renforcée, en suite des actions de piégeage menées.

Vers plus de vigilance en Gironde

Dans le même temps, la Gironde passe du niveau 2 au niveau 3. Le département avait en effet été placé en zone tampon, par rapport aux zones d’infection connues sur ses départements limitrophes de Dordogne et Charente-Maritime. C’est pourquoi, comme un blaireau a été trouvé infecté dans ce département, une zone d’infection a été créée et un nouveau zonage a été mis en place pour les communes environnantes placées sous surveillance.  Enfin, le communiqué apporte quelques précisions sur les zones de surveillance programmée et événementielle et sur les évolutions des modalités de cette surveillance.

Clothilde Barde
Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.
Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application