Stress post-traumatique : Des chiens au secours des malades - Le Point Vétérinaire.fr

Stress post-traumatique : Des chiens au secours des malades

Natacha Asensio | 07.09.2017 à 11:22:40 |
Handicapé sur un fauteuil roulant avec son chien dans la rue
© N. Asensio

En France, la limite entre chien d’assistance (service dog) et chien de thérapie est encore floue, même au sein du corps vétérinaire. De même, le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et les services qu’un chien dressé peut apporter aux personnes en souffrance sont très mal connus dans notre pays. Embarquement pour les États-Unis à la rencontre d’une association d’aide aux personnes atteintes de TSPT, dont l’activité témoigne des avancées en matière d’assistance canine.

Selon une étude menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 10 % de la population mondiale a été confrontée à un événement traumatique. L’OMS estime également à 3,6 % la prévalence du trouble de stress post-traumatique (TSPT) dans le monde. Aux États-Unis, pays où la sensibilisation à ce trouble prend un essor important, on l’évalue à 7,6 %. S’inspirant du succès des chiens guides d’aveugles, certaines associations ont vu le jour sur le sol américain. Leur but ? Dresser des chiens qui pourraient assister les victimes de cette maladie encore méconnue. 

Le trouble de stress post-traumatique
Surnommé shell shock, ou “obusite”, durant la Première Guerre mondiale, le TSPT (en anglais PTSD pour post traumatic syndrom disorder) est une maladie mentale qui peut toucher toutes les catégories de population. Mal étudié, il peut faire suite à un événement traumatisant, quelle qu’en soit sa nature. Agression, torture, viol, accident, catastrophe naturelle, guerre ou attentat, l’élément traumatisant peut déclencher chez certaines personnes un trouble grave duquel résultent des altérations de la vie quotidienne. 
Incapables parfois de sortir de chez eux ou de mener une vie de famille normale, les personnes souffrant de TSPT considèrent l’inconnu comme une menace. Insomnies, crises de claustrophobie, cauchemars, reviviscences traumatiques, crises de colère, dépression, troubles de la mémoire, anxiété chronique et hypervigilance : le stress post-traumatique, encore sous-diagnostiqué, modifie la perception du monde et peut conduire au suicide.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 38-44  de La Semaine Vétérinaire n° 1730.

Natacha Asensio
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