Régulation des urgences : une organisation millimétrée - Le Point Vétérinaire.fr

Régulation des urgences : une organisation millimétrée

Reportage : Samuel Dollé

| 17.05.2022 à 18:16:00 |
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Nous avons rencontré Hélène Létard, cogérante de VetoAdom et vétérinaire régulatrice de la société Alvétis. Passionnée et engagée, elle se consacre aujourd'hui entièrement à la régulation des appels. Nous l'avons suivie dans les coulisses du centre de régulation de Montrouge (92).

Vendredi soir, nous sommes au standard de VetoAdom et d'Alvetis. Aux postes, 6 assistantes de régulation vétérinaire (ARV), ainsi qu’une autre en télétravail sont en ligne. Elles sont en mesure de juger de l'urgence des situations que détaillent les propriétaires qui appellent pour leur animal de compagnie. Elles sont capables d'envoyer d'elles-mêmes un vétérinaire sur place si besoin.

Un vendredi soir comme celui-ci, on compte une dizaine de vétérinaires sur le terrain pour la région parisienne. Les praticiens confient en effet leurs lignes téléphoniques à VetoAdom ou Alvetis pour n’être sollicités que par les « urgences vraies ». Le rôle du vétérinaire régulateur est d'estimer par téléphone la gravité de la situation pour l'animal et d'envoyer ou non un vétérinaire sur place. Son rôle est aussi de répartir les vétérinaires de manière logique pour qu'ils ne fassent pas trop de route et que les prises en charge soient les plus rapides possibles.

Quand VetoAdom a été créé par Jean-Louis Patin et Christian Lecomte en 1981, le service ne s'occupait alors que de la région parisienne. Aujourd'hui, VetoAdom est implanté à Lille, Bordeaux, Nantes, Genève et Lausanne. Depuis 2011, la partie Alvetis a été créée suite à une demande de vétérinaires du Nord de la France. Le standard de Montrouge (Hauts-de-Seine) régule aussi les appels de VetEmergency à Bruxelles.

Jusqu’à 45 000 appels par mois

Chaque mois, entre 35 et 45 000 appels arrivent au centre de régulation de Montrouge. Les vendredis et samedis sont les soirs les plus chargés de la semaine ; les appels sont aussi plus tardifs car les détenteurs d’animaux de compagnie rentrent plus tard pour constater que leur animal n’est pas en forme explique Hélène Létard. Il y a plus d'appels le week-end, l'été et pendant les vacances scolaires car certaines cliniques sont fermées. En outre, depuis la pandémie de Covid-19, les appels ont augmenté car les acquisitions d’animaux de compagnie ont été nombreuses pendant les différents confinements poursuit Hélène Létard.

Reportage : Samuel Dollé

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