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L’errance animale, au-delà des pertes économiques qu’elle implique, s’avère un enjeu de santé publique : risques sanitaires (morsures, zoonoses), accidents de voie publique, etc. La question du bien-être animal n’est pas en reste, dès lors que l’individu errant est en mauvais état physiologique, voire est victime de maltraitance. Le vétérinaire, de par son rôle de “médecin des animaux”, peut, malgré lui, se retrouver à devoir assumer systématiquement cette gestion, qui n’est pas de son ressort.
Qu’est-ce qu’un chien ou un chat errant ?
Un chien est en état de divagation dès lors qu’il est à plus de cent mètres de son propriétaire ou de la personne en charge ou qu’il n’est plus « sous la surveillance effective de son maître » et « hors de portée de voix » ou de « tout instrument sonore permettant son rappel », « en dehors d’une action de chasse ou de la garde ou de la protection du troupeau ». « Tout chien abandonné, livré à son seul instinct » est en état de divagation, « sauf s’il participait ...
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de La Semaine Vétérinaire
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Tanit Halfon
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