Que retient Michel Barnier du rapport Guené ? - Le Point Vétérinaire.fr

Que retient Michel Barnier du rapport Guené ?

30.01.2009 à 10:00:00 |

"La mission que le Premier ministre a confiée au sénateur Guené est lerésultat d’une volonté conjointe de la profession vétérinaire libéraleet de l’Etat de regarder vers l’avenir, comme en témoigne l’intitulé durapport « ». Et c’est d’abord cela que je veux retenir : la volonté des vétérinaires libéraux de voir évoluer leur profession."

Les missions du vétérinaire libéral sont aussi au cœur des préoccupations de nos concitoyens. Il est l’un des maillons forts du système sanitaire français de santé publique vétérinaire, en étroite collaboration avec les éleveurs, les services de l’Etat et les firmes pharmaceutiques vétérinaires.
Son rôle est par ailleurs prépondérant en matière d’ identification des chiens et des chats et le dispositif de prévention des risques liés aux chiens dangereux , notamment, en est l’illustration.
Après une large consultation des différents acteurs concernés, le sénateur Guené nous a apporté des réponses pragmatiques, à la fois pour les vétérinaires en milieu rural, mais aussi pour les vétérinaires canins en milieu urbain, ce qui me paraît faire la force de ce rapport.
Sans entrer dans le détail de chaque proposition, mes priorités, comme je l’ai indiqué aux représentants de la profession, seront de confier de nouvelles missions aux vétérinaires sanitaires , notamment par l’extension de la visite sanitaire aux filières porcine et aviaire rapidement et, à terme, à la filière ovine.
En médecine canine, j’ai demandé à ce qu’une étude d’impact soit réalisée sur la sécurisation des passeports canins et des permis de détention associés pour envisager les modalités pratiques raisonnables à instaurer.
Les propositions sur la vaccination seront aussi mises en œuvre. Il s’agit notamment de la possibilité pour les éleveurs de vacciner leurs animaux lorsque la vaccination est facultative et qu’elle ne nécessite pas de certification.
J’ai d’autre part demandé à la Direction générale de l’alimentation de travailler avec la profession vétérinaire pour établir une définition de l’acte vétérinaire et les modalités de fixation des tarifs forfaitaires d’intervention, notamment dans le cadre du mandat sanitaire.
Les mesures fiscales et celles concernant l’organisation et la transmission des entreprises seront approfondies en concertation avec les ministères des Finances et de la Justice, et je souhaite que Patrick Samuel, contrôleur général au ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, puisse continuer à travailler sur les textes permettant la concrétisation des dispositions destinées à dynamiser la profession.
Enfin, sur la formation , j’ai demandé à Bernard Vallat, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé animale et président du conseil d’administration de l’école vétérinaire de Toulouse, d’animer un travail sur la nature et la durée du cursus des études vétérinaires et sur les modalités de recrutement dans les écoles.

Propos recueillis par M Neveux

Lirela suite de l'interview dans La Semaine Vétérinaire 1345

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