« La filière équine française à l’horizon 2030 », tel est le panorama que l’Inra* et l’IFCE* ont proposé aux principaux acteurs de la filière, le 2 octobre 2012 à Paris. Fruit de la réflexion de travail “prospective équine”, un rapport vient d’être rendu.
« Globalement, la filière équine surfe sur la croissance depuis une dizaine d’années grâce aux loisirs et à la féminisation des cavaliers. Elle bénéficie d’une bonne image, a détaillé Françoise Clément (IFCE). Néanmoins, les résultats restent mitigés. »
Identifier les enjeux et les leviers
« Nous avons choisi une méthode prospective pour construire plusieurs scénarios d’évolution dans le cadre d’un projet Inra-IFCE commun sur 2 ans », a expliqué Patrick Herpin (Inra).
Selon Christine Jez (Inra), « la prospective est un outil qui ne prédit pas l’avenir et ne donne pas des solutions clefs en main, mais permet d’évaluer les différents scénarios ». Les changements sont nombreux depuis ces dernières années en effet : désengagement de l’État, concurrence des chevaux étrangers, harmonisation de la fiscalité à l’échelle européenne et interrogations actuelles sur le taux de TVA, ouverture à la concurrence des jeux en ligne, etc. « Quel sera le positionnement des éleveurs par rapport aux nouveaux outils de la génétique et de la génomique ? », questionne aussi Florence Mea (IFCE).
4 scénarios ont ainsi été développés.
Marine Neveux
* Institut national de la recherche agronomique (Inra) et Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE)
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1510 du 5 octobre 2012 en page 18
