Protocole de surveillance de la FCO pour l'été 2018 - Le Point Vétérinaire.fr

Protocole de surveillance de la FCO pour l'été 2018

Barde Clothilde | 18.06.2018 à 11:41:38 |
vache
© prodrive2002 - iStock

Une nouvelle instruction du Bulletin Officiel du ministère de l’agriculture a été publiée le 25 mai dernier pour indiquer les modalités de surveillance entomologique des vecteurs culicoïdes de la FCO pour la période 2017-2018 en France continentale ainsi qu’en Corse.

France continentale, fin de la campagne de surveillance 
Suite à la détection de foyers de Fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 8 en septembre 2015 en France, un réseau de surveillance entomologique a été remis en place sur le territoire continental français. Ce dernier a permis, pendant trois hivers consécutifs (novembre à avril 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018), de déterminer la période saisonnièrement indemne de vecteurs dans l’objectif de bénéficier de dérogations à l’interdiction de sortie des zones réglementées. La campagne hivernale 2017-2018 s’est ainsi achevée le 17 avril 2018 sur tout le territoire continental français, considéré dès lors en activité vectorielle. Et ce réseau de surveillance entomologique ne reprendra qu’à l’automne 2018. 
Une surveillance continue en Corse
A l’inverse, en Corse, les piégeages sont maintenus mais uniquement sur cette période estivale et sous une forme allégée (4 sites suivis sur un rythme mensuel).
Ce dispositif de surveillance entomologique vise à recueillir des données d’abondance et de dynamique des populations de Culicoides pour les confronter aux données historiques (2009-2012, 2015-2017) et aux données météorologiques. De plus, une surveillance des virus responsable de la FCO, en complément de la surveillance programmée en place sur les animaux domestiques, sera alors effectuée car la Corse est en première ligne pour le risque d’introduction de nouveaux sérotypes circulant en Afrique du Nord et dans le Sud du bassin méditerranéen. Pour cela, en période estivale de forte activité vectorielle, les piégeages se feront dans un tampon de conservation qui préserve les ARN viraux présents au sein des populations sauvages de Culicoides et qui permet ainsi la détection des éventuels virus circulants.

 

Barde Clothilde
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