La zone blanche concerne une surface de 141 km2 des départements de la Meuse et des Ardennes.
Annoncée le 9 janvier suite à la découverte de deux cas de peste porcine africaine en Belgique à près de 1 km de la frontière française, la zone blanche couvre une superficie de 141 km2. Située le long de la frontière belge, elle concerne ainsi 24 communes, à raison de 15 communes pour le département des Ardennes et 9 communes pour celui de la Meuse. Toute activité forestière y est interdite depuis le 19 janvier.
De plus, les autorités sanitaires ont précisé les spécificités de la clôture : d’une hauteur d’environ 1 m 50 et enfouie dans le sol, elle s’étendra sur 43,3km.
« L’enjeu est de créer un enclos entre la frontière belge et cette clôture, afin de pouvoir chasser plus librement le sanglier, et éviter toute dispersion », a expliqué Loïc Evain, directeur général adjoint de l’alimentation. Sa pose est censée débuter la semaine du 21 janvier, dans la zone la plus à risque, à savoir au niveau des départements de la Meuse et des Ardennes.
Comme le rappelle Loïc Evain, ces mesures s’ajoutent à celles en cours dans les élevages de suidés, à savoir la mise en œuvre de mesures de biosécurité, et leur contrôle par les autorités sanitaires. Dans ce cadre, une récente instruction technique rappelle les modalités de la surveillance évènementielle des pestes porcines en élevage de suidés, ainsi que la gestion des suspicions cliniques.
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