« Nous ne visons pas le “zéro antibiotiques” » - Le Point Vétérinaire.fr

« Nous ne visons pas le “zéro antibiotiques” »

Michaella Igoho-Moradel | 04.05.2017 à 11:21:57 |
Olivier Debaere, chef du bureau des intrants et de la santé publique en élevage au sein de la DGAL
© Min.Agri.Fr

Olivier Debaere (DGAL) tire un bilan positif du plan ÉcoAntibio 1, en partie lié à l’implication des vétérinaires, et se veut rassurant par rapport aux objectifs du plan ÉcoAntibio 2.

Une réussite collective des partenaires privés et publics, et en particulier du binôme vétérinaire-éleveur », se réjouit Olivier Debaere, au terme des cinq années du premier plan ÉcoAntibio. Le chef du bureau des intrants et de la santé publique en élevage au sein de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) énumère pour nous les progrès actuels et les actions à venir, avec la deuxième phase du plan.

Le succès de la mobilisation
Le succès du plan ÉcoAntibio est directement lié à la mobilisation des vétérinaires et des éleveurs, qui était antérieure au plan ÉcoAntibio. Elle a permis son bon déroulé et je remercie la profession vétérinaire pour son engagement dans la lutte contre l’antibiorésistance. En effet, les ventes des antibiotiques critiques ont baissé en moyenne de 22 % en deux ans (2014 et 2015 par rapport à 2013) pour toutes les filières animales. Toutes familles d’antibiotiques et toutes filières confondues, la diminution des ventes d’antibiotiques vétérinaires est de 20 % en quatre ans (2012-2015). Même constat pour la colistine, dont les ventes ont reculé de 25 % sur ces quatre ans pour toutes les filières. Ces résultats satisfaisants permettent à la France de bien se situer au niveau européen, comparé à d’autres pays d’Europe où la consommation d’antibiotiques ramenée à leur population animale est plus élevée (Belgique, Allemagne, Pologne, Espagne ou encore Italie).

Retrouvez l'intégralité de cet article en page 14 de La Semaine Vétérinaire n° 1718.

Michaella Igoho-Moradel
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