Mobilisations associatives : contestation ou partenariat ? - Le Point Vétérinaire.fr

Mobilisations associatives : contestation ou partenariat ?

Clothilde barde | 22.11.2018 à 09:49:32 |
Rencontres de santé publique vétérinaire du Val-de-Grâce organisées, le 14 novembre, par la Société vétérinaire pratique de France
© Clothilde barde

Le bien-être des animaux de rente était au cœur des rencontres de santé publique vétérinaire du Val-de-Grâce organisées, le 14 novembre, par la Société vétérinaire pratique de France. Au menu des discussions, l’impact des actions des associations de protection animale et leur rôle grandissant.

Depuis quelques années les revendications concernant le bien-être animal des animaux de rente (BEA) sont au cœur de l’actualité avec l’émergence ou la réémergence d’associations de protection qui mènent notamment des actions “chocs” à destination du public et des autorités. Souvent considérées comme des lanceurs d’alerte utiles, ces associations ont une influence sur les évolutions sociétales de la perception de l’importance du BEA et sur la mise à l’agenda de nouvelles réglementations. Leur rôle manifeste dans ces domaines a été abordé lors des 6e rencontres de santé publique vétérinaire du Val-de-Grâce organisées par la Société vétérinaire pratique de France (SVPF), le 14 novembre dernier.

Une vraie synergie d’actions
Les résultats d’une étude menée en 2017 sur des associations aux revendications et aux modes d’action variés ont été présentés à cette occasion par Valérie Guiral-Treuil (ENSV). Il semblerait qu’elles  agissent en synergie pour améliorer les conditions de BEA. Ce fut le cas notamment en 2015 quand la diffusion de vidéos alertant sur des cas de maltraitances en abattoirs par des associations “abolitionnistes” a conduit à une prise de conscience de l’opinion publique et à une mise à l’agenda institutionnel prioritaire des questions de BEA (mise en place d’une stratégie nationale du ministère de l’Agriculture et d’une stratégie européenne de la Commission). à cette occasion, les revendications de toutes les associations de protection animale, notamment sur la question des abattoirs et des élevages dits intensifs, avaient été entendues. « Nous n’avons pas les mêmes objectifs, mais nos méthodes sont complémentaires », a confirmé Jean-Pierre Kieffer, président de l’œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA).

Retrouvez l'intégralité de cet article en page 28 de La Semaine Vétérinaire n° 1786.

Clothilde barde
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