Maladie d’Aujeszky : rappel de la réglementation en vigueur - Le Point Vétérinaire.fr

Maladie d’Aujeszky : rappel de la réglementation en vigueur

Tanit Halfon | 21.08.2020 à 13:53:25 |
cochons
© iStock-Srdjan Stepic

Les échanges et mouvements d’animaux en provenance d’un département non indemne vers un Etat membre ou une zone indemne restent possibles sous conditions.

Une instruction technique de la Direction générale de l’Alimentation daté du 12 août dernier, refait le point sur les conséquences réglementaires de la détection d’un cas de maladie d’Aujeszky au sein d’un élevage de porcs domestiques ou  sangliers, situés en France continentale ou de La Réunion.

Si les mouvements de suidés d’un département non indemne vers une zone indemne (France ou Etat membre) reste possible, ils doivent satisfaire à un ensemble de conditions listées dans l’annexe 2 de l’instruction technique :

- élevage d’origine sans signe clinique de maladie et pas sous arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS) ;

- absence d’introduction d’animaux provenant d’un foyer ou zone infectée ;

- isolement des animaux à expédier dans des locaux agréés de la DDPP pendant les 30 jours précédant le mouvement ;

- élevage d’origine ayant fait l’objet d’une enquête sérologique au moins 2 fois, à au moins 4 mois d’intervalle ;

- animaux à expédier ayant séjourné pendant au moins 30 jours (suidés à l’engraissement) ou 90 jours (suidés reproducteurs) dans leur élevage d’origine, et depuis leur naissance ;

- animaux à expédier ayant subi 2 tests sérologiques à un intervalle d’au moins 30 jours. Il est possible de se passer du 1er test si une enquête sérologique a été réalisée dans l’élevage d’origine entre le 45ème et le 170ème jour avant le départ des animaux.

Entre autres, les animaux de l’élevage doivent être soumis à 2 tests sérologiques à un intervalle d’au moins 30 jours, et doivent être isolés dans des locaux agréés de la DDPP pendant les 30 jours précédant le mouvement.

Pour les animaux destinés à la boucherie, la liste des conditions à respecter est plus courte :

- les animaux doivent être transportés directement vers l’abattoir ;

- l’élevage d’origine ne doit pas être sous APMS et sans signe clinique de maladie ;

- les animaux doivent avoir séjournés dans cet élevage, pendant une période d’au moins 90 jours avant le mouvement.

Par ailleurs, pour les mouvements nationaux, il est obligatoire d’y associer un document de laissez-passer sanitaire à adresser à la DDPP du département de destination, et présenté en annexe 1 de l’instruction technique.

Si ces conditions ne sont pas respectées, un élevage d’un département indemne ayant reçu des animaux d’un département non indemne, devra alors être placé sous APMS.

Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien.

Tanit Halfon
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