En 2016, les vaccins ont majoritairement concerné les déclarations de pharmacovigilance. Cette classe thérapeutique est également la plus touchée par les ruptures d’approvisionnement, notamment dans la filière avicole, mais aussi bovins/ovins et chiens/chats.
Un an après l’ouverture de la déclaration de pharmacovigilance à toute personne, les propriétaires d’animaux et les éleveurs représentent près de 8 % des déclarants. Les vétérinaires restent largement en tête (90 %). Cette tendance pourrait évoluer au regard de l’augmentation constante des signalements depuis 2011 (+?46 %), comme le confirme le dernier rapport annuel de surveillance des médicaments vétérinaires, publié en novembre. Cela s’explique notamment par le nombre plus important de télédéclarations.
En 2016, 4 113 déclarations de pharmacovigilance (+ 6 % par rapport à 2015) ont été portées à la connaissance de l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV). Plus de la moitié font état de cas graves (51 %) et 5 201 médicaments ont été mis en cause dans 4 036 d’entre elles, un effet indésirable pouvant être signalé pour plusieurs médicaments. Comme en 2015, ces déclarations ont majoritairement concerné les vaccins (30 %) et les effets sur les carnivores domestiques (80 %), contre 9 % seulement les bovins et moins de 3 % les autres espèces. Les signalements transmis à l’ANMV ont permis de tenir à jour le résumé des caractéristiques du produit (RCP) d’une cinquantaine de médicaments.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1742.