Les nouvelles grilles des salaires au 1er janvier 2019 - Le Point Vétérinaire.fr

Les nouvelles grilles des salaires au 1er janvier 2019

Jean-Pierre Kieffer | 10.01.2019 à 13:43:41 |
Dessin d’Emmanuel Thébaud
© Emmanuel Thébaud

Rémunérations, indemnisation d’heures d’astreinte, d’heures supplémentaires, etc. Voici les nouveaux taux horaires pour les cadres et les non-cadres, les vétérinaires et les auxiliaires.

Valeur du point conventionnel et coefficient de chaque échelon sont fixés par les partenaires sociaux de la branche vétérinaire. Ils déterminent les salaires minimums pour les auxiliaires et les vétérinaires salariés. De nouvelles grilles sont définies à compter du 1er janvier 2019. Elles sont applicables dès cette date pour les entreprises adhérentes au Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral et devront s’appliquer de toute façon rétroactivement pour les autres qui ont choisi d’attendre la parution de l’arrêté d’extension.

Nouvelle valeur du point conventionnel
La valeur du point conventionnel progresse de 14,96 à 15,20 € à compter du 1er janvier 2019, soit une augmentation de 1,6 %. Rappelons que cette hausse était de 1,355 % l’année précédente. Quant au Smic, son augmentation est de 1,5 %. Le Smic horaire passe de 9,88 à 10,03 €, ce qui établit le Smic mensuel à 1 521,22 €, soit en dessous du salaire conventionnel du premier échelon du personnel auxiliaire comme l’impose le droit du travail. Cela n’a rien à voir avec la prime d’activité de 100 € qui viendra en plus dans certaines conditions.
Les deux conventions collectives nationales fixent la même valeur du point pour le personnel auxiliaire et pour le personnel vétérinaire, mais les coefficients sont différents. Les minima conventionnels sont calculés en multipliant cette valeur du point par le coefficient selon l’échelon pour un salarié travaillant à temps plein, soit 151,67 heures par mois ou 216 jours pour un cadre au forfait annuel en jours, et au prorata temporis pour un salarié à temps partiel. Il s’agit des rémunérations minimales ; l’employeur peut rémunérer sur des bases supérieures au cas par cas, selon les mérites des salariés.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 46-47 de La Semaine Vétérinaire n° 1791.

Jean-Pierre Kieffer
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