Vous êtes de garde, détendu et là ...dring...« oui ce serait pour une biche blessée, je l’ai dans le coffre de la voiture... j’arrive ! » Cette situation vous est certainement déjà arrivée. Souvent dans ce cas se pose les questions : qui contacter ? Qu’est-ce que je fais de cet animal ? Est-ce que j’ai le droit de le soigner ? Quelques clés pour vous aider.
La réglementation sur les animaux sauvages est complexe : animaux chassables, nuisibles, exotiques, protégés. Les règles ne manquent pas et les règlent évoluent. C’est pourquoi il est parfois utile de connaître les bons interlocuteurs et de savoir les contacter rapidement. Sachez juste ceci : vous êtes autorisé à consulter n’importe quel animal blessé si vous vous sentez compétent et disposé à le faire, avant de le référer vers un centre de soins agréé.
Nous allons voir ensemble les principaux acteurs et comment trouver leurs coordonnées. Après libre à vous de vous créer une petite fiche récapitulative pour trouver vos informations locales rapidement.
Commençons par l’OFB (Office Français de la Biodiversité). Cet organisme, anciennement ONCFS, participe au maintien de la biodiversité et à la protection des espèces. Ils ont normalement un numéro de permanence téléphonique disponible même le week-end avec un agent d’astreinte. Pour trouver les coordonnées des sections locales près de chez vous, rendez-vous sur www.ofb.gouv.fr
Sur la page d’accueil cherchez l’onglet « sur le terrain » puis choisissez la région qui vous concerne. Sur la gauche vous trouverez un menu avec l’onglet « contact et implantations ». C’est là que vous obtiendrez l’ensemble des coordonnées de l’OFB local. Je vous invite à prendre contact avec eux par mail pour connaître les procédures pour joindre un agent sur les heures de fermeture.
La page suivante est le « Réseau Centres de Soins Faune Sauvage ». Ce réseau répertorie les centres de soins vers lesquels vous pouvez orienter les particuliers qui découvrent un animal sauvage blessé. Une fois sur la page d’accueil, vous trouverez en haut à droite un accès vers la liste des centres connus du réseau. Cliquez dessus et retrouvez, en bas de la page, le document téléchargeable « liste de l’ensemble des centres de soins pour la faune sauvage par région ». Les centres y sont classés par région, puis par département. Pour chaque centre, les informations connues (téléphone, adresse, site internet…) sont répertoriées ainsi que les espèces prises en charge.
La législation interdit le transport d’animaux sauvages par des particuliers sauf en cas d’accord avec un centre de soins. C’est pourquoi il est toujours préférable d’adresser le particulier découvreur vers le centre de soins. Si vous le souhaitez votre clinique peut être partenaire de ces centres et faire le relais vers lequel les animaux seront déposés en attente de transfert vers le centre de soins. Vous pourrez également procéder à l’euthanasie des animaux en trop mauvais état pour être soigné. Sachez cependant que l’ensemble des soins et actes réalisés sur la faune sauvage n’est pas rémunéré. Il s’agit de bénévolat.
Parcourons maintenant le site de la LPO (la Ligue de Protection des Oiseaux). Une fois sur la page d’accueil du site www.lpo.fr cliquez sur l’onglet « qui sommes-nous » puis « lpo locales » puis « annuaire web ». Vous serez dirigé vers une liste de sites web des acteurs locaux liés à la LPO et sur chaque page vous trouverez un onglet « nous contacter ». Comme pour l’OFB il est préférable d’avoir pris contact avec la LPO locale pour pouvoir déterminer s’ils sont joignables pendant les gardes et selon quelles modalités.
La page « secourir un animal » est également une source d’information précieuse. En effet, concernant les oiseaux, les gens recueillent souvent des juvéniles qu’il aurait mieux valu laisser sur place (leurs chances de survies étant nettement plus élevés s’ils sont secourus par leurs parents plutôt que par des humains). Cette page contient les informations essentielles à conseiller aux promeneurs du dimanche en quête d’action de sauvetage.
Finissons par une page plus spécifique : le Réseau National Échouages. Une fois sur la page d’accueil du site le numéro de téléphone est directement accessible en haut à droite. Ce numéro est joignable 7j/7. Que l’animal soit vivant ou mort le premier réflexe est de dire au découvreur de ne pas intervenir ni toucher l’animal sans l’accord du permanent du réseau.
Il existe bien d’autres organismes en charge de la sauvegarde des espèces sauvages. Libre à vous de vous renseigner pour connaître les associations et autres bénévoles de votre secteur. Cette petite présentation vous permettra cependant de savoir quoi faire dans la plupart des cas qui vous serons présentés.
