Les chiens brachycéphales sont en moins bonne santé que les autres - Le Point Vétérinaire.fr

Les chiens brachycéphales sont en moins bonne santé que les autres

Tanit Halfon | 20.10.2020 à 09:32:29 |
shih-tzu
© iStock-chaoss

Une nouvelle étude Vetcompass révèle que les chiens à face plate sont plus à risque de développer certaines problématiques de santé que les autres chiens, notamment les ulcérations de la cornée.

Une nouvelle étude VetCompass s’est penchée sur la santé des chiens brachycéphales. Sa conclusion : ces chiens présentent globalement un moins bon état de santé que les autres races de chiens, et pas uniquement des problèmes respiratoires. Pour arriver à cette conclusion, les données de 4169 chiens à face plate et de 18 079 autres chiens, pour la période de janvier à décembre 2016, ont été analysées. Pour les premiers, les chiens les plus représentés étaient le chihuahua, le shih-tzu, et le cavalier king charles. Pour les autres chiens, plusieurs races sont ressorties : le labrador retriever, le staffordshire bull terrier, le jack russel, le berger allemand, le greyhound, le whippet. Des chiens croisés étaient aussi inclus dans l'étude.

L’analyse des données a montré que les principaux désordres de santé des chiens brachycéphales étaient la maladie parondotale (prévalence 11,5%), l’otite externe (7%), l’obésité (6%), l’affection des glandes anales (6%), la pousse excessive des griffes (5%), les diarrhées (3,4%) et le souffle cardiaque (3,4%). Comparé aux autres chiens, les chiens à face plate avait plus de risque de présenter certaines affections : ulcère de la cornée (OR 8,4), souffle cardiaque (OR 3,52), hernie ombilicale (OR 3,16), pododermatite (OR 1,66), kyste cutanée (OR 1,52), luxation de la rotule (OR 1,40), otite externe (OR 1,29) et affection des glandes anales (OR 1,24). C’est l’inverse pour deux problématiques : le comportement indésirable (OR 0,52) et  les blessures aux griffes (OR 0,45). Au final, les chiens brachycéphales avaient plus de chance de présenter au moins un problème de santé sur une année, comparé aux autres chiens.

Ces résultats doivent être cependant interprétés avec une grande prudence du fait des limites de l’étude, et une approche race par race, au sein du groupe brachycéphale, serait nécessaire. De fait, les auteurs soulignent que ce genre d’études dites « big data » a pour intérêt de générer un certain nombre d’hypothèses, permettant d’identifier de possibles futurs axes de recherche. Ceci dit, au vu du communiqué de presse associé à l’étude, les conclusions de cette recherche apparaissent comme un bon moyen de communication auprès du grand public dans la lutte contre les hypertypes.

Pour accéder à l’étude, cliquez sur ce lien.

Tanit Halfon
1 commentaire
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spez animal + animalité le 20-10-2020 à 15:13:11
Bonjour
A la lecture de la dernière phrase, on est donc en présence de propagande.
Cordialement
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