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Les cages conventionnelles peu favorables au bien-être des lapins d’élevage

Tanit Halfon | 10.01.2020 à 11:49:54 |
lapin
© iStock-Erika Parfenova

Dans un récent rapport, l’Efsa affirme que le bien-être des lapins adultes est le plus faible dans les systèmes avec cages conventionnelles, du fait notamment de la restriction des mouvements des animaux.

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) s’est penchée sur le bien-être des lapins d’élevage. L’enquête s’est penchée sur six systèmes d’élevage : cages conventionnelles, cages structurellement enrichies, clapiers surélevés, clapiers au sol, élevage en extérieur ou partiellement en extérieur, ainsi que élevage biologique.

Conclusion : l’enquête montre que le système des cages conventionnelles est bien moins favorable au bien-être des lapins adultes que les autres systèmes d’élevage, du fait de la restriction des mouvements. De plus, les systèmes en extérieur ne sont pas favorables aux lapereaux, à la différence des systèmes avec clapiers surélevés, car ils impliquent plus de stress lié à la chaleur. Enfin, les élevages biologiques sont généralement favorables au bien-être animal.

Dans ce contexte, l’Efsa liste les améliorations pour chaque système d’élevage, avec par exemple un agrandissement des cages conventionnelles.

Le système conventionnel représente 85% de la production totale de l’Union européenne, les cages aménagées 9%, et le système parc 6%comme l’avait montré un rapport de 2018 de la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire (DG Santé) de la Commission européenne. Une situation qui était apparue très variable d’un pays à l’autre : par exemple, les Pays-Bas et la Hongrie ont des systèmes à parc à hauteur de 40%, la France et l’Italie ne dépassent pas les 4%. En système conventionnel, les lapins sont élevés dans des cages individuelles de 38 à 40 cm de large sur 1 mètre de long et 32 à 40 cm de haut, avec des densités de 5 à 50 kg/m2 selon les pays et les stades physiologiques de production.

En France, une réflexion est en cours pour faire évoluer les systèmes de production avec le projet Living Lab Lapin lancé au printemps 2018 pour une durée de trois ans. L’objectif : élaborer des logements favorables à al bonne santé et à l’expression des comportements naturels des lapins, sans occulter les aspects de production, rentabilité et conditions de travail de l’éleveur.

Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien.

Tanit Halfon
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