Les antiparasitaires au coeur de la nouvelle visite sanitaire ovins et caprins - Le Point Vétérinaire.fr

Les antiparasitaires au coeur de la nouvelle visite sanitaire ovins et caprins

Clothilde Barde | 11.02.2019 à 10:40:16 |
veterinaire
© vm - iStock

Avec la thématique de la nouvelle campagne 2019-2020 des visites sanitaires pour les petits ruminants, le ministère veut sensibiliser les éleveurs à la bonne utilisation des antiparasitaires.

«La campagne 2019-2020 des visites sanitaires obligatoires dans tous les élevages de plus de 50 brebis ou de plus de 25 chèvres (lait et/ou viande de plus 6 mois) porte sur la bonne utilisation des antiparasitaires». En effet, le ministère de l’agriculture a publié le 7 février 2019 une note destinée aux services vétérinaires dans laquelle il précise les modalités de mise en oeuvre de la deuxième campagne (2019-2020) de visite sanitaire des petits ruminants.
Une sensibilisation pour de meilleures pratiques
Au cours de ces visites, le vétérinaire devra compléter le questionnaire “Éleveur” en présence de l'éleveur ou de son représentant. Par ailleurs, il devra présenter et commenter une fiche d'information pour «inciter les éleveurs à mettre en place un diagnostic préalable avant d’administrer un antiparasitaire et les sensibiliser aux conséquences des traitements antiparasitaires pour l’environnement et aux risques d’apparition de résistances » précise la note.
Une procédure habituelle
Comme pour les visites sanitaires dans les autres filières, l'animation du réseau de vétérinaires sanitaire sera faite par les Direction départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations (DD(cs)PP) en coordination avec l'Organisation vétérinaire à vocation technique (OVVT) régionale. Les vétérinaires auront jusqu’au 31 janvier 2020 inclus pour saisir sur le portail de téléprocédure leurs visites réalisées jusqu’au 31 décembre 2019 et jusqu’au 31 janvier 2021 pour celles réalisées en 2020. Chaque visite sera payée 8 AMV au vétérinaire.
Un cas particulier
La note précise aussi qu’en raison du contexte local, les préfets des départements de Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et Réunion ont la possibilité d’élaborer une grille de visite mieux adaptée à leurs particularités géographiques et sanitaires locales.
Une analyse des résultats
Il est enfin précisé que parmi les élevages inclus dans la campagne, la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV) analysera d'un point de vue épidémiologique et statistique un échantillon représentatif des visites (6 % des élevages à visiter de chaque département) et rendra ses conclusions aux échelles nationale, régionale et départementale courant 2021.

Clothilde Barde
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