Les actualités présentées lors du dernier congrès de l’Ecvim - Le Point Vétérinaire.fr

Les actualités présentées lors du dernier congrès de l’Ecvim

David Sayag, Rodolfo Oliveira Leal, élisabeth Robin | 28.09.2017 à 10:36:06 |
Lymphome canin
© David Sayag

Utilisation des inhibiteurs des récepteurs à activité tyrosine kinase en cancérologie, recherche sur la triade féline, meilleure connaissance de la pathogénie de l’hypertension féline, perspectives de nouveaux traitements lors d’hypercorticisme, font partie des sujets abordés lors du congrès des spécialistes européens en médecine interne.

Le congrès annuel du Collège européen de médecine interne (Ecvim) s’est déroulé du 14 au 16 septembre sur l’île de Malte. Plusieurs sujets de recherche clinique ont été discutés, mettant en avant des nouveautés pour la médecine des animaux de compagnie. 

Utilisation des inhibiteurs des récepteurs à activité tyrosine kinase
Une étude de l’université d’Utrecht (Pays-Bas) met en avant l’application in vitro de certains inhibiteurs des récepteurs à activité tyrosine kinase (ITK) dans le traitement des lymphomes canins, ouvrant la porte à des essais cliniques prospectifs. L’utilisation du masitinib et du tocéranib dans la prise en charge des mélanomes oraux de stade avancé (stades 3 et 4), des adénocarcinomes des glandes apocrines des sacs anaux, mais également des carcinomes pulmonaires non opérables du chat a également été présentée. Il est intéressant de noter que les adénocarcinomes des glandes apocrines des sacs anaux peuvent être associés à un bon pronostic, y compris en présence de métastases à distance, quand des ITK sont intégrés à la stratégie thérapeutique (médiane de survie de 359 à 1 247 jours en fonction du stade clinique et des traitements adjuvants).

Mastocytome cutané canin : avis du clinicien et du pathologiste
Le mastocytome cutané demeure l’un des cancers les plus couramment diagnostiqués en pratique, mais le comportement biologique de chaque tumeur est parfois difficile à appréhender, tant différents facteurs pronostiques sont identifiés. La détermination du grade histopathologique, à la fois selon les échelles de Patnaik et de Kiupel, ainsi que le calcul de l’index mitotique restent les pierres angulaires de la détermination du pronostic et de la stratégie thérapeutique associée. La recherche de l’antigène nucléaire de prolifération cellulaire (PCNA) ou du pattern d’expression du c-Kit à l’immunohistochimie et d’une mutation du gène c-Kit sont aussi des facteurs pronostiques utiles et une aide pour l’élaboration de la stratégie thérapeutique la plus adaptée (utilisation ou non des ITK).

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 22-23  de La Semaine Vétérinaire n° 1733

David Sayag, Rodolfo Oliveira Leal, élisabeth Robin
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