« Le soutien, l’écoute, la présence et la disponibilité auprès des confrères » - Le Point Vétérinaire.fr

« Le soutien, l’écoute, la présence et la disponibilité auprès des confrères »

Propos recueillis par Marine Neveux | 28.02.2019 à 14:13:39 |
Portrait de Joëlle Thiesset
© joëlle Thiesset

Notre consœur Joëlle Thiesset, praticienne en Savoie, est la nouvelle présidente de l’association Vétos-Entraide. Elle nous présente ses avancées et ses enjeux pour aider à lutter contre le mal-être au sein de la profession.

Quel est l’objectif principal de l’association aujourd’hui ? 
L’activité principale de l’association reste le soutien, l’écoute, la présence et la disponibilité auprès des confrères. Nous répondons par e-mail ou par téléphone aux sollicitations des vétérinaires. 
Beaucoup d’informations sont disponibles librement sur le site de l’association : de la gestion de l’euthanasie de l’animal, à celle de l’argent ou de sa réputation numérique, etc. Ces informations sont à disposition dans un objectif de prévention du mal-être. Nous utilisons le principe de l’écoute rogérienne (écoute active et bienveillante) qui renvoie vers le participant ses sentiments afin qu’il puisse développer sa propre réflexion sur la situation qu’il vit. L’objectif est de permettre à chacun de trouver sa solution, qui n’est pas forcément « la nôtre ». Les écoutants, étant vétérinaires, connaissent les particularités du métier, l’effet miroir fonctionne. Nous essayons de parler librement. Nous sentons les difficultés des personnes qui nous appellent. 

Comment êtes-vous organisés et formés pour répondre aux confrères ? 
Au sein de l’association, une dizaine de vétérinaires bénévoles sont formés. Nous accueillons cette année 4 nouveaux entrants, témoins d’un bon renouvellement. Des formateurs spécialisés dans l’écoute rogérienne nous forment et nous accompagnent depuis la création de l’association. Pour la première fois cette année, nous avons choisi d’effectuer notre formation avec notre consœur Hélène Villarroya qui maîtrise la PNL (programmation neurolinguistique) et l’écoute, et qui connaît bien les spécificités de notre profession. L’objectif premier sera d’intégrer les nouveaux écoutants dans le groupe, mais aussi de travailler sur les difficultés que chaque membre a pu rencontrer ou ressentir, et de transmettre la méthodologie et la théorie de l’écoute rogérienne.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1798.

Propos recueillis par Marine Neveux
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