Le syndicat national des vétérinaires conseils a annoncé le lancement d’Emeraude, un lieu d’échanges et de réflexions sur l’avenir du vétérinaire exerçant dans les filières organisées.
A l’occasion d’un colloque organisé par le syndicat national des vétérinaires conseils (SNVECO) en janvier dernier, avait été soulignée l’urgence de repenser le modèle économique du vétérinaire exerçant en productions animales. Le constat était simple : la vente des médicaments ne sera plus suffisante pour assurer le revenu des vétérinaires. De fait, il faudra trouver des nouvelles sources de revenus, ce qui passe très concrètement par la valorisation des conseils vétérinaires.
Dans la continuité de ses réflexions, le SNVECO vient d’annoncer le lancement d’une plateforme d’échange et de réflexion « sur les enjeux liés au rôle et aux missions du vétérinaire ». Comme le ...
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Tanit Halfon
Il faut donc changer le modèle économique en instaurant des honoraires obligatoires de diagnostic suivi de prescription (par exemple
cotation en fonction des médicaments prescrits) et envisager de mettre un terme à la vente des médicaments avec son corollaire de concurrence infernale fortement destructrice de valeur.
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Il en est déjà ainsi pour les médicaments humains, le tabac, les livres, etc... ce qui évite les dérives de prix (vers le haut ou vers le bas) et permet à chacun de vivre correctement de ces ventes.
D'autre part, le rôle principal du vétérinaire est de soigner, et cela implique une action directe.
Le "conseil" ne peut pas se substituer à "l'acte" de l'Homme de l'Art, les techniciens expérimentés sont parfois aussi performants, sinon plus, que certains jeunes vétos d'autoroute... pour bien moins cher ! La concurrence est en effet assez rude...
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