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Le SIMV au cœur des enjeux sociétaux

Céline Gaillard | 01.07.2021 à 14:48:00 |
© SIMV

Le syndicat des industriels du médicament vétérinaire (SIMV) affirme sa préoccupation pour les nouveaux enjeux sociétaux en santé animale : perception de l’élevage et des animaux de compagnie, évolution des pratique vétérinaires et réponse de l’industrie du médicament et de l’industrie ont été les thèmes abordés le 29 juin 2021.

Sous la houlette de Jean Louis Hunault, président du SIMV, plusieurs intervenants ont présenté les évolutions en santé animale, qu’elle concerne l’élevage ou les animaux de compagnie. La perception des animaux a beaucoup évolué ces dernières années, comme l’a expliqué Francis Wolff, philosophe, professeur émérite à l’École normale supérieure de Paris. « L’animal de compagnie fait maintenant partie de la famille et les propriétaires attendent des soins à la hauteur de la place qui leur est accordée » affirme Petra Rouch Buck, de l’ENVT. D’un autre côté, l’élevage souffre d’un « agribashing, fondé sur le marketing de la peur vis-à-vis de nos produits », avance Jean-Louis Hunalt. « Dans ce contexte, notre responsabilité est d’affirmer la sécurité de ces traitements et de valoriser les efforts de la profession, notamment pour réduire le recours aux prescriptions d’antibiotiques » poursuit-il. Valérie Normand, praticienne en production procine, a également évoqué les grands chantiers en élevage porcin, fondés sur de nouvelles bases réglementaires concernant le bien-être et les pratiques d’élevage.

Philippe Pourquier (Innovative diagnostics, à gauche sur la photo) et Marc Prikasky (Ceva santé animale, à droite sur la photo) ont évoqué l’adaptabilité de l’industrie et sa réactivité, avec la possibilité de production de masse très rapide de vaccins, d’autovaccins, de réactifs de diagnostic, mais aussi sa forte implication dans les nouvelles technologies. « Ce redimensionnement de l’industrie permet d’apporter des solutions nouvelles aux médecines individuelles, aux médecines préventives, mais aussi d’accompagner l’évolution du rôle du vétérinaire, dans un concept de One Health. Notre écosystème français marche sur plusieurs piliers : l’administration, les vétérinaires et les éleveurs. Je pense qu’il faut intégrer un quatrième pilier, avec l’industrie du médicament et du diagnostic. Quelle que soit la qualité de ces réseaux, ils ont besoin de nos produits et de nos solutions » conclut Jean Louis Hunault.

Céline Gaillard
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