Le projet de détection du Covid reçoit le soutien de l’OMS - Le Point Vétérinaire.fr

Le projet de l'Enva de détection du Covid par des chiens reçoit le soutien de l’OMS

Tanit Halfon | 15.12.2020 à 16:29:17 |
nosais
© DR

Une convention a été signée entre l’Enva et l’organisation mondiale de la santé, pour soutenir le projet porté par Dominique Grandjean.

Le projet Nosaïs-Covid19, qui vise à utiliser des chiens pour détecter des malades atteints du Covid-19, a reçu le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ainsi, une convention signée entre l’organisation et l’Enva, a permis de débloquer un budget d’environ 200 000 euros.

Ce projet de recherche est porté par le professeur Dominique Grandjean de l’école nationale vétérinaire d’Alfort et vétérinaire colonel chez les sapeurs-pompiers de Paris. Au début du mois de mai dernier, il avait lancé une étude dont l’objectif était de montrer si l’infection virale générait des effluves spécifiques détectables par un chien entraîné, par l’intermédiaire de compresses imbibées de sueur axillaire. La réponse est oui, et la version définitive de l’étude sur la preuve de concept vient d’être publiée dans Plos One (10 décembre 2020).

Un groupe de travail international

Outre le soutien financier, l’Enva sera associée à un groupe de travail international sur le sujet, avec l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), et d’autres équipes de recherche du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de Finlande. De plus, l’OMS va utiliser le guide pratique de formation du chien de détection de la Covid-19, rédigé par l’équipe du Dr Grandjean, comme support pour un standard international de formation.

Par ailleurs, le projet Nosaïs a fait des petits avec de nombreux partenariats internationaux, avec l’Australie, le Brésil, l’Argentine, le Chili, le Mexique, les Émirats Arabes Unis, le Liban, l’Espagne, la Tunisie, la Namibie, la Belgique suivent l’approche française. Islande, République Tchèque, Inde, Géorgie, Roumanie, Honduras, Perou et Equateur.

En France, le projet est soutenu à travers des partenariats privés (Royal Canin, Dior, Domes pharma, particuliers), et publics avec avec l’hôpital militaire Bégin, l’AP-HP, l’Hopital Foch (Suresnes) la compagnie cynophile de la préfecture de police, les sapeurs-pompiers des Yvelines, de Seine-et-Marne et de l’Oise, les gendarmes et pompiers de Corse du Sud et les entreprises Cynopro detection dog et Diagnose. Les Départements de Guadeloupe et la Réunion ainsi que la Région Nouvelle Aquitaine (CHU de Bordeaux, Pompiers et Gendarmes de Gironde). Sans oublier l’Enva qui porte le projet depuis le début.

A Alfort, les travaux de recherche se poursuivent, avec d’abord une étude comparative entre l’odorat des chiens et les tests de dépistage/diagnostic. Il est également prévu de tester le pouvoir discriminant des chiens, face à d’autres virus respiratoires.

Tanit Halfon
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