Consommer du poisson deux fois par semaine, c’est bien, de même que limiter cette consommation à deux fois par mois lorsqu’il s’agit de poissons bio-accumulateurs (anguille, barbeau, carpe, brème, silure).
Cette recommandation s’applique en particulier aux personnes fragiles (enfants, femmes enceintes ou en âge de le devenir). C’est, en version simplifiée, la conclusion du rapport publié par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) le 5 juillet 2013.
Sans négliger les propriétés nutritionnelles du poisson et des produits de la pêche, l’accent est mis sur les risques de contamination par les polluants de l’environnement (dioxine, PCB ou dérivé du mercure) et par des micro-organismes pathogènes. Les coquillages sont particulièrement visés, car ils filtrent l’eau de mer et sont susceptibles de concentrer les agents pathogènes, ce qui représente un risque non négligeable pour la santé humaine.
Stéphanie Padiolleau
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