Selon les indicateurs définis par le ministère, le bilan est globalement positif. Certains points n’ont pas du tout avancés, notamment la définition des modalités du mandatement des vétérinaires en protection animale.
Lancé par Stéphane Le Foll, le plan d’action pour le bien-être animal 2016-2020 arrive bientôt à échéance. Le moment de tirer un premier bilan, pour le ministère de l’agriculture qui vient de le mettre en ligne sur son site.
Pour évaluer ce plan, 4 niveaux d’indicateurs ont été définis, illustrés sous la forme de pastilles colorées (vert à rouge). Au 30 avril 2019, sur les 20 actions listées dans le plan, seules 4 n’ont pas du tout avancées. Néanmoins, ce petit nombre concerne particulièrement la profession vétérinaire puisque l’une des actions est la publication d’une instruction technique détaillant les modalités du mandatement des vétérinaires en protection animale. Ceci dit, ce mandatement a été remis sur le devant de la scène en ce début d’année, par l’actuel ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, qui avait annoncé un certain nombre de mesures en faveur du bien-être animal et de la lutte contre la maltraitance. Parmi elles, il est prévu une augmentation des contrôles au chargement des animaux avant transport, par les services officiels mais aussi par des vétérinaires privés.
Par ailleurs, il manque toujours une cartographie des différentes formations existantes relatives au bien-être animal ou encore les guides de bonnes pratiques pour les animaleries, les refuges, les élevages d’animaux domestiques et filière équine.
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