Le déconditionnement des médicaments, mode d’emploi - Le Point Vétérinaire.fr

Le déconditionnement des médicaments, mode d’emploi

Michaella Igoho-Moradel | 24.05.2017 à 19:17:28 |
un pharmacien délivrant des médicaments à l’unité
© DragonImages – iStock

Sous certaines conditions, le déconditionnement des spécialités pharmaceutiques vétérinaires est possible, voire encouragé au niveau européen. Une expérimentation menée en santé humaine pour le développement de la dispensation à l’unité des antibiotiques, dont les résultats sont attendus en 2017, pourrait trouver un écho en santé animale.

En médecine vétérinaire, le déconditionnement est une pratique tolérée, voire encouragée. En santé humaine, une expérimentation permettant la délivrance à l’unité des antibiotiques a été lancée en 2014. Celle-ci a été envisagée par le ministère de la Santé comme une solution afin d’éviter les mauvais usages et le gaspillage de ces produits.

Le déconditionnement toléré en médecine vétérinaire
Il peut arriver, en médecine vétérinaire, que le praticien délivre des spécialités pharmaceutiques à l’unité afin d’ajuster ses prescriptions. Cette pratique semble d’ailleurs assez répandue et même encouragée au niveau européen. En effet, la directive 2001/82/CE instituant un code communautaire relatif aux médicaments vétérinaires invite à ce que « les États membres prennent toutes les mesures nécessaires pour veiller à ce que, dans le cas des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance, la quantité prescrite et délivrée soit limitée à ce qui est nécessaire pour le traitement ou la thérapie concernés ». Autrement dit, la dispensation à l’unité est vue comme une solution efficace contre le gaspillage de médicaments. Si les textes communautaires peuvent paraître clairs sur le sujet, en France, il est encore nécessaire de les interpréter. En effet, le Code de la santé publique n’interdit pas le recours au déconditionnement des médicaments en médecine vétérinaire et ne donne pas de précisions sur ses conditions.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 40-41 de La Semaine Vétérinaire n° 1721.

Michaella Igoho-Moradel
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