Le chien à trois pattes n’est plus une fatalité en cas d’amputation - Le Point Vétérinaire.fr

Le chien à trois pattes n’est plus une fatalité en cas d’amputation

Charlotte Devaux | 22.11.2018 à 10:40:24 |
Prothèse sur mesure d’un membre postérieur gauche utilisée quotidiennement dans le cadre d’une agénésie congénitale.
© CYNTHIA VOYARD

Si à l’étranger la pose de prothèses est monnaie courante, avec même des réalisations spectaculaires comme des prothèses de mandibule ou de nageoire de dauphin, en France, la pratique est encore peu connue. Notre confrère Artem Rogalev la développe pourtant depuis 8 ans au centre Alforme, dans le Val-de-Marne.

C’est au centre de rééducation Alforme, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), que la première prothèse française a été posée au chien… d’un orthoprothésiste. Depuis, la pose de prothèses et d’orthèses se développe sur demande des clients ou des confrères. Pour le chien, Artem Rogalev, vétérinaire en charge des consultations du centre, propose des prothèses externes pour remplacer le membre en cas d’amputation. Ces prothèses ne sont pas fixées à l’os, comme cela se fait en humaine ou dans d’autre pays comme le Royaume-Uni, mais peuvent être articulées, par exemple pour se plier au niveau du tarse, si l’amputation a eu lieu à mi-métatarse. Le moignon s’emboîte dans la prothèse et le tout est maintenu avec des sangles et des scratchs.

Retrouvez l'intégralité de cet article en page 22 de La Semaine Vétérinaire n° 1786.

Charlotte Devaux
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