Le burn-out : quelques pistes pour s’en tenir éloigné - Le Point Vétérinaire.fr

Le burn-out : quelques pistes pour s’en tenir éloigné

Christophe Deforet | 07.06.2018 à 13:47:35 |
Plusieurs horloges définissant le burn-out
© wildpixel – iStock

On entend de plus en plus fréquemment parler de burn-out, ce syndrome d’épuisement professionnel. Ce n’est pas seulement un effet de mode, il s’agit d’un réel et grave problème, aux conséquences lourdes, qui peut toucher tout le monde. Étudions quelques pistes pour éviter de sombrer dans cet incendie intérieur.

C’est le psychologue et psychothérapeute américain Herbert Freudenberger qui a le premier conceptualisé le burn-out au début des années 1970 : « Cet incendie intérieur qui attaque les battants soumis à trop de pression au travail, jusqu’à ce qu’ils se fracassent comme des coquilles vides ». La psychologue américaine Christina Maslach a plus tard mis en évidence une dimension relationnelle à ce syndrome, « une érosion de l’âme qui sanctionne l’écartèlement entre ce que l’on est et ce que l’on doit faire ». Les victimes du burn-out attendent une reconnaissance qu’ils n’obtiennent pas, ils subissent des demandes impossibles à satisfaire, ils assument des charges de travail trop lourdes. Ils finissent par avoir le sentiment de tourner à vide, de ne pas être à la hauteur, et toute leur vie, y compris personnelle, en pâtit. Il ne s’agit pas seulement d’un mal-être, car le terme est un peu galvaudé, mais bien d’une maladie psychique qui présente des symptômes de la dépression. Le burn-out ne touche pas seulement des personnalités fragiles, bon nombre d’individus peuvent en être victime dans des conditions de travail inadaptées.
La Haute Autorité de santé a publié des recommandations pour l’aide au diagnostic. Les travaux de Christina Maslach ont permis de définir le burn-out comme un « processus de dégradation du rapport subjectif au travers de trois dimensions : l’épuisement émotionnel, le cynisme vis-à-vis du travail ou la dépersonnalisation (déshumanisation, indifférence), la diminution de l’accomplissement personnel au travail ou la réduction de l’efficacité professionnelle ».

La pression professionnelle à l’origine du burn-out
La pression peut prendre divers aspects : elle peut être générée par des personnes, des situations, mais on peut surtout se l’auto-imposer. On peut ressentir la pression lorsque l’on travaille avec des délais à respecter, ce qui est souvent le cas du praticien, ne serait-ce qu’en matière de respect de ses rendez-vous de consultations, souvent chamboulés par les urgences ou par les clients qui ne respectent pas notre cadre de travail.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 48-53 de La Semaine Vétérinaire n° 1767.

Christophe Deforet
Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.
Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application